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dimanche 11 décembre 2011

Précautions le jour d'une scintigraphie

Sauf information particulière donnée lors de la prise de rendez-vous, les patients qui vont passer une scintigraphie peuvent manger et boire comme d'habitude avant l'examen. Sauf s’il s’agit d’une scintigraphie corps entier à l’iode 131. Pour cet examen, les médecins préconisent de venir à jeun.


Mais il me semble que si tu vas passer ce type d’examen du corps entier, ton médecin en personne t’aurait prévenu sur les dispositions à prendre.


 

Maladie d'Alzheimer et troubles de la mémoire

Souvent, la personne se plaint de simples oublis : ce qu’elle vient de manger à midi, où elle a bien pu poser ses clés de voiture il y a 2 secondes…


Ses "simples" distractions ne gênent pas forcément au début, car elles sont mises sur le compte de la fatigue ou du stress et se produisent de manière plutôt occasionnelle. Et ces oublis peuvent facilement se contourner en utilisant des aide-mémoires (liste de courses écrites, post-it…).


A ce stade, c’est la mémoire dite à court terme qui est perturbée, c’est-à-dire celle qui nous permet de retenir un certain nombre d’informations sur un temps très court.


 

Pourquoi l'hydratation est-elle si importante ?

L’eau représente 60 à 70 % du poids total du corps chez l’être humain.


Chaque jour, une partie de cette eau (environ 2,5 litres) est éliminée par l’organisme (respiration, transpiration, urines). Pour compenser cette perte hydrique et renouveler l’eau du corps, il est essentiel de le réhydrater en buvant. La quantité d’eau à absorber diffère selon les cas et les situations. Chaque jour, il est ainsi recommandé de boire * :  

1,6 L pour une femme ;2 L pour un homme actif ;2,3 L pour une femme allaitante ;2 L pour une femme enceinte.

* Source : Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA)


 

Actualite : La fin du vieillissement : utopie ou realite en devenir ?

La fin du vieillissement : utopie ou r?alit? en devenir ?Qui, à l'instar de Faust, n'a jamais rêvé d'une jeunesse éternelle ? Les récentes avancées spectaculaires de la génétique laissent tout au moins espérer la résolution des maladies dégénératives dans un proche avenir.

Deux instituts phares dans la recherche génétique sont à la pointe de nouvelles technologies révolutionnaires. Leur approche et leur finalité sont similaires, une reprogrammation des gènes facteurs du vieillissement. Mais le principe de base de cette reprogrammation est sensiblement différent entre ces deux instituts. Pour autant, que les professions de l'esthétique se rassurent, de beaux jours les attendent encore.
En effet, ces phases expérimentales laissent un champ ouvert à la guérison de certaines pathologies dégénératives et à une longévité supérieure dans des conditions de santé optimisées. Cependant de nombreux autres tests et les validations nécessaires de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sont encore nécessaires avant une application concrète de ces découvertes sur l'être humain.


Précisons que même si notre société de communication et de consommation nous impose les diktats de l'apparence, de la jeunesse, de la beauté, de la sveltesse, les applications de ces récents progrès scientifiques ciblent essentiellement un mieux vivre longtemps et sainement et n'ont pas une portée esthétique.


Bien sûr, chaque individu a le pouvoir d'optimiser son capital santé en entretenant sa forme physique et mentale grâce à une bonne hygiène de vie. Comme dit l'adage : « aide toi et le Ciel t'aidera ! ». Mais pour l'heure, c'est une poignée d'hommes, des chercheurs de valeur qui ont accompli des prouesses dans le domaine de la génétique appliquée à la longévité.


Voici, les grandes lignes des découvertes récentes respectives de ces deux instituts français.


I/ Reprogrammation des cellules centenaires (INSERN de Montpellier)


Le principe :


Selon la rédaction régionale de France 3 Languedoc-Roussillon, des chercheurs de l'INSERM de Montpellier ont réussi un exploit pour la médecine régénérative en reprogrammant des cellules de donneurs centenaires. Cette « cure de jouvence » est une première mondiale qui démontre que le processus du vieillissement n'est pas irréversible.


Ces travaux menés par M. Jean-Marc Lemaître, de l'Institut de génomique fonctionnelle (Inserm/CNRS/université de Montpellier), publiés dans la revue spécialisée "Gènes & Development" du 1er novembre 2011, démontrent que, dans un futur proche, la plupart des pathologies dégénératives pourront être corrigées en effaçant les marques de vieillissement des cellules.


Le procédé :
L'équipe de recherche est parvenue à reprogrammer des cellules de centenaires in vitro, leur redonnant ainsi leur jeunesse originelle et les caractéristiques inhérentes aux cellules souches embryonnaires (hESC).
Ces dernières peuvent alors recommencer à se différencier en cellules de tous types (neurones, cellules cardiaques, de peau, de foie...),
L'utilisation de cellules humaines adultes reprogrammées en cellules souches pluripotentes (iPSC) écarte toute polémique quant à la manipulation de cellules souches d'embyons, dont les propriétés sont cependant similaires.
Ces travaux menés depuis 2007 s'étaient heurtés jusqu'à ce jour à une limite, la sénescence, point ultime du vieillissement cellulaire. Cependant les chercheurs sont parvenus à atteindre cette phase ultime du vieillissement en démultipliant des cellules de la peau d'un donneur de 74 ans jusqu'à l'arrêt complet de la prolifération de ces cellules.
Ils ont par la suite reprogrammé ces cellules grâce à l'adjonction de 2 facteurs génétiques supplémentaires à la préparation classique. Ainsi « boostées », les cellules ont perdu toute trace de leur vieillissement antérieur.


"Les marqueurs de l'âge des cellules ont été effacés, et les cellules souches iPSC que nous avons obtenues peuvent produire des cellules fonctionnelles, de tous types avec une capacité de prolifération et une longévité accrues", explique Jean-Marc Lemaitre.
Applications :
Réparation des organes ou tissus chez des patients âgés, grâce à une tolérance optimale par le système immunitaire, de ces cellules adultes reprogrammées assurant ainsi non seulement un accroissement de la longévité mais surtout une qualité de de fin de vie optimisée. Les expériences menées sur des sujets âgés de 92 à 101 ans ont été un succès et laissent espérer un développement actif dans les prochaines années.


http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/l-inserm-invente-le-rajeunissement-des-cellules-71062704.html?onglet=videos&id-video=MONT_1519541_311020110933_F3


II/ Gène de la longévité (laboratoire de Biologie Moléculaire de la Cellule de l'Ecole Normale Supérieure - ENS - de Lyon)


Le principe :
Selon le reportage diffusé sur la chaîne LCI Santé le 16 avril 2011, un nouveau "gène de la longévité" ouvre de nouvelles pistes pour vieillir mieux.
Les travaux ont été menés par l'équipe d'Hugo Aguilaniu, chercheur CNRS au sein du LBMC, sur le principe de vieillissement du ver.
Des études menées depuis 1999 avaient démontré que l'ablation de la lignée germinale, c'est à dire les facteurs de la reproduction (spermatozoïdes et ovules), provoquait une accroissement sensible de la longévité chez le ver. Or, la découverte d'un nouveau gène, très puissant, le nhr-80, permettrait de lutter efficacement contre les maladies liées au vieillissement sans affecter la fonction de reproduction, selon des résultats publiés le 15 Mars 2011 dans Plos Biology.
Les tests effectués sur le ver ( C. elegans) et le drosophile, ont démontré un accroissement de longévité de 60 % et dans des conditions parfaitement harmonieuses. Les chercheurs sont d'ores et déjà confiants sur un élargissement du principe aux les mammifères.


Applications :
L'action gérontogène du gène nrh-80 porterait sur de les nombreux processus liés au métabolisme et à la résistance au stress.


Références
Article publié par Jérôme Goudeau et Hugo Aguilaniu, du LBMC, dans le journal Aging Cell
.http://www.ens-lyon.fr/LBMC/web/nav/article.php?id=108


 

mercredi 7 décembre 2011

Comment avoir un teint frais au réveil ?

Pour réveiller votre peau et lui donner un coup de fouet, pourquoi ne pas opter pour quelques pschitt d’eau thermale au saut du lit ?


Ce geste tout simple va gorger votre peau de minéraux et faciliter la pénétration des soins hydratants.


Pour bien faire, pulvérisez quelques brumisations sur le visage, le cou et le décolleté, puis laissez pénétrer quelques minutes avant de sécher à l’aide d’un mouchoir en papier et d’appliquer votre crème de soin habituelle.


Le top ? Placer l’eau thermale au frigo pour un véritable effet booster.


 

6 aliments anticancer

Fraises, framboises, myrtilles, cassis et groseilles : les fruits rouges sont gorgés d’acide ellagique et de multiples polyphénols, des molécules qui stimulent les mécanismes d’élimination des cancérigènes.


Consommés en dessert avec un fromage blanc, au petit déjeuner avec des céréales ou encore en sorbet ou en salade de fruits, mettez des fruits rouges dans votre vie !


 

Anti-âge : prendre soin de sa peau mature

Avec la ménopause, la peau vieillit plus vite. La raison ? La baisse de la sécrétion d’œstrogènes qui altère la structure de la peau. Associé à des facteurs extérieurs (pollution, soleil… ), ce phénomène provoque un vieillissement de la peau qui perd alors de l’épaisseur, de l’élasticité et de la tonicité. Le renouvellement des cellules diminue, la peau produit moins de sébum : elle s’assèche et les rides se marquent.


 

Comment garder un corps ferme ?

Pour garder un corps tonique, impossible de faire l’impasse sur le sport. L’idéal ? 3 séances hebdomadaires, d’au moins 40 minutes chacune.


Pour tenir le rythme et en faire une vraie habitude, adoptez le sport qui vous plait vraiment : marche nordique, natation, vélo, fitness, gym suédoise ou encore course à pieds... Tous les sports sont bons, à condition que votre entrainement soit régulier.


 

Comment garder une peau douce ?

Pour garder une peau douce, celle-ci doit être parfaitement nourrie et hydratée.


Chaque jour, après votre douche, pensez donc à appliquer un soin gorgé d’actifs. Si vous avez la peau particulièrement sèche, privilégiez les huiles qui nourrissent en profondeur. Crèmes, sérums, laits, gels : à chacun la formule qui lui convient. En fonction des besoins de votre peau, renouvelez l’application 1 à 2 fois par jour.


 

Comment lutter contre les rides ?

Les radicaux libres endommagent les cellules du corps et accélèrent le vieillissement de la peau. Ces molécules chimiques présentes dans l’environnement sont très agressives et causées par les nombreux aléas de la vie quotidienne.


Pour vous en prémunir, fuyez notamment le soleil, la pollution, le tabac, l’alcool, les radiations, etc… S’il est difficile d’y échapper totalement, il est heureusement possible de les neutraliser, grâce aux antioxydants.


 

Comment prolonger son bronzage ?

Pour garder un beau bronzage, à la fois doré et lumineux, pensez à consommer aussi souvent que possible des aliments riches en bêta carotène (aussi appelé provitamine A), qui aide à garder une mine radieuse. Vous en trouverez dans la spiruline (une algue), les carottes, les abricots, les épinards, les poivrons rouges, le persil ou encore la mangue et la citrouille. N’hésitez pas à en mettre à vos menus. Pour un bronzage resplendissant jour après jour !


 

Comment réussir son balayage ?

Le balayage sensibilise les cheveux et dessèche la fibre capillaire. Pour garder de beaux cheveux, certains soins sont indispensables :

optez pour un shampoing adapté aux cheveux décolorés ou méchés ;une fois par semaine, pensez au shampoing déjaunisseur qui évitera à votre couleur de virer ;appliquez un après-shampoing protecteur après chaque lavage ;n’oubliez pas d’effectuer un masque nourrissant chaque semaine ;

Les cheveux décolorés sont fragiles. Ils peuvent notamment se charger de reflets verts à la piscine en raison des produits anti-algues. En cas d’accident, pas de panique : pressez un jus de citron et mélangez-le dans un verre d’eau. Appliquez-le sur vos cheveux entre deux shampoings pour chasser les agents responsables du problème. Et le tour est joué !


 

Comment réussir son gommage ?

Les cellules de la peau se renouvellent chaque jour. Au fil du temps, les cellules mortes s’agglutinent à la surface de l’épiderme et donnent à la peau un aspect terne et rugueux. Résultat : elle manque de douceur, le teint est brouillé.
Le gommage permet justement de chasser les cellules mortes en douceur. Il permet ainsi d’affiner le grain de peau, d’éclaircir le teint et de favoriser la pénétration des produits de soins.


 

Quel petit déjeuner le jour d'une scintigraphie ?

Bonjour,


Le patient peut manger, boire avant, pendant et après un examen scintigraphique. Sauf pour les examens cardiaques. Donc, oui vous pouvez manger un petit déjeuner normal avant votre examen.


Consultez plus d’informations sur la scintigraphie sur ce site : http://www[…]ul1.html#6


 

Soigner ses cheveux bouclés

Les cheveux bouclés ou frisés, ont la particularité d’être très sensibles et de se déshydrater rapidement. Pour les rendre brillants et donner à vos boucles du tonus, il est donc important d’en prendre soin dès le shampoing grâce à l’application de soins adaptés.


Shampoing, après-shampoing, masque, séchage : les cheveux bouclés s’entretiennent en profondeur !


 

Tout savoir sur l'ail

L’ail est une plante très ancienne de la famille des alliacés (comme la ciboulette, l’oignon, le poireau ou encore l’échalote), apparue il y a 5 ou 6 000 ans, sûrement en Asie Centrale.


C’est un des rares végétaux à concentrer autant de composés bénéfiques pour la santé : vitamines (C, B6, B5, B1, E, B2), oligo-éléments (phosphore, calcium, chlore, magnésium, sodium, fer, zinc), minéraux (bore, cuivre, sélénium, iode), acides aminés et composés soufrés sont à l’origine de la majorité de ses propriétés pharmacologiques.


Parmi ses multiples vertus, il protège le système cardio-vasculaire et possède des propriétés antibactériennes et antivirales puissantes. Il aurait également des vertus anticancer. Des trésors de bienfaits !


 

samedi 3 décembre 2011

Article : Cetonurie

Le terme cétonurie désigne la présence anormale de corps cétoniques dans les urines.La cétonurie se rencontre essentiellement au cours de l'acidocétose.

Le diabète se caractérise par un manque ou une mauvaise utilisation de l’insuline dans le sang, secondaire à un déficit de fabrication de cette hormone par le pancréas.


Cette maladie débute brutalement, et si elle n’est pas traitée, elle aboutit à une autre maladie appelée l’acidocétose.


De façon générale la cétose (le terme acidocétose est souvent utilisé comme synonyme) est le résultat de l'accumulation, à l'intérieur de l'organisme, de corps cétoniques qui sont des substances produites lors de la dégradation des graisses. La cétose s'observe quand l'organisme puise ses réserves énergétiques à l'intérieur des graisses en brûlant celles-ci au lieu d'utiliser le glucose c'est-à-dire le sucre qui est normalement sa source habituelle d'énergie. Il s'agit d'un phénomène qui se produit au cours du diabète quand l'organisme ne possède plus d'insuline qui lui permet habituellement d'aller puiser le glucose comme source d'énergie. Les acides gras interviennent à la place du sucre en libérant une grande quantité d'énergie mais aussi de corps cétoniques. C'est ainsi que la cétose s'observe essentiellement au cours de certains troubles digestifs ou de troubles hépatiques qui ne permettent pas d'utiliser le sucre. Le jeune entraîne également la survenue de cétose.
La cétose peut très bien rester asymptomatique c'est-à-dire n'entraîner l'apparition d'aucun symptôme chez le patient mais peut également provoquer une acidocétose c'est-à-dire les complications aiguës qui surviennent quand la quantité de corps cétoniques à l'intérieur du sang dépasse les capacités d'élimination de l'organisme. L’acidocétose est observée également lorsqu’il existe des vomissements importants et prolongés.


Pour les spécialistes l'acidocétose correspond à une élévation excessive de l’acidité du sang due à une accumulation d’éléments appelés corps cétoniques. Ces corps cétoniques sont des produits chimiques : l’acétone, l'acide bétaoxydobutyrique et l'acide diacétique.


Dans le cas du diabète insulinodépendant, c’est-à-dire que le malade nécessite de l’insuline pour rééquilibrer son diabète, l’acidocétose correspond à une complication du diabète sucré qui se caractérise par le fait que le glucose (sucre) ne rentre pas ou mal dans les cellules où il est nécessaire. Les cellules vont devoir utiliser d’autres constituants comme combustible pour fonctionner. Elles s’orientent alors vers les acides gras, qui sont les éléments de base  des corps gras contenus dans le sang, mais dont la dégradation va entraîner la formation d’autres éléments chimiques qui vont alors s’accumuler dans le sang : les corps cétoniques.

jeudi 1 décembre 2011

Douleurs aux cuisses que faire ?

Bonjour,


les douleurs que vous avez sont peut-être liées à une compression du nerf qui part des vertèbres lombaires jusqu'aux jambes. Pour vous soulager, essayez de ne pas faire de mouvement brusque. Ces douleurs doivent être prises très au sérieux.


Dans la majorité des cas, pour traiter ces douleurs les médecins prescrivent des antalgiques et des anti-inflammatoires. Parfois ils recommandent la morphine. Mais, ces traitements nécessitent la prescription d'un médecin. Vous ne pouvez pas les utiliser juste comme ça.


Par ailleurs, chaque situation est différente: le traitement qui a réussi aux autres peut ne pas vous réussir ! Le mieux est que vous essayez toujours de voir votre médecin mais si vous n'arrivez pas à le contacter, pourquoi ne pas essayer de trouver un autre médecin ?


 

Idées reçues sur la maladie d'Alzheimer

Même si actuellement, on ne peut prévenir la maladie d’Alzheimer, il n’empêche que des études ont montré qu’il est possible d’en réduire un minimum le risque :

hygiène de vie ;activité physique poursuivie ;alimentation saine ;maintien et entraînement de certaines fonctions cognitives comme la mémoire et le raisonnement…

De plus, de nombreuses recherches orientent leurs travaux vers l’intérêt d’un diagnostic précoce car la maladie d’Alzheimer ne se déclare pas brutalement mais de manière "sournoise" : plus la maladie est détectée tôt, plus les prises en charge seront rapides et adaptées à l’individu.


Ainsi, la maladie d’Alzheimer pose encore et toujours de multiples questions quant à son origine, son traitement, sa prise en charge ou sa prévention. Espérons que les recherches entreprises actuellement contribueront à élargir les réponses.


 

Bien se maquiller durant l'hiver

Pour mettre en valeur votre maquillage d’hiver, impossible de faire l’impasse sur le teint, qui se doit d’être parfait. Pour faire ressortir les teintes froides de votre look, optez donc pour un fond de teint clair, le plus proche possible de la carnation de votre peau.


Appliquez-en une noisette, en l’étirant bien vers les tempes pour éviter les démarcations. Déposez ensuite un voile de poudre libre de la même couleur, à l’aide d’un gros pinceau, pour unifier le teint. Pour l’effet bonne mine, terminez par une touche de fard à joues sur les pommettes.


 

Comment épiler ses sourcils ?

Les sourcils ponctuent le visage et donnent du caractère au regard. Il est donc important de ne pas les négliger pour mettre en valeur ses yeux.


Avant de passer à l’épilation des sourcils, pensez à dessiner au préalable leur future courbe. Pour cela :

munissez-vous d’un long crayon (pour prendre les mesures) ;tenez-le verticalement le long de l’aile du nez en allant jusqu’à la tête du sourcil pour déterminer son point de départ. Les poils qui dépassent du côté du nez devront être épilés ;faites le même geste de l’aile du nez vers le coin externe de l’œil. Ce point détermine la longueur du sourcil. Les poils qui dépassent à l’extérieur devront aussi être épilés ;pour vous y retrouver facilement, marquez chaque endroit d’un petit point, à l’aide par exemple d’un crayon de maquillage.

 

Bien se maquiller à l'automne

Durant l’automne, vos lèvres se parent de 1001 teintes qui rappellent les subtiles couleurs des feuilles mortes. Bordeaux, orangé profond, rouge sombre, marron ou encore beige doré : choisissez selon votre carnation et le style que vous souhaitez donner à votre look. Evitez cependant les roses fuchsia ou les beiges rosés qui rappellent d’avantage les couleurs estivales.  


Question application, commencez par ourler le tour de vos lèvres avec un crayon, en partant du centre vers la commissure pour la lèvre supérieure et de la commissure vers le milieu pour la lèvre inférieure. Terminez par 2 couches de rouge, en pressant un mouchoir en papier entre chaque couche. Tenue longue durée garantie !


 

Quelles prises en charge pour les malades d'Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer entraîne une diminution progressive de certaines fonctions cognitives : mémoire, langage, pensée, communication, ce qui peut conduire à une perte totale d’autonomie de la personne.


Il faut du temps pour établir le diagnostic car celui-ci se fait souvent par élimination : il faut regarder si les symptômes présents ne sont pas liés à une autre maladie (dépression, autre démence, troubles métaboliques…).


Le diagnostic est de l’ordre du médical. Le médecin consulté décidera alors d’orienter le patient vers d’autres professionnels (neuropsychologue, neurologue, psychologue, gériatre…) afin d’affiner l’existence et l’étendue des troubles ainsi que leurs conséquences, par des examens complémentaires et des tests.


 

lundi 28 novembre 2011

Article : Angiolipome

Malformation des vaisseaux (veines, artères et capillaires - petits vaisseaux - ) sanguins ou lymphatiques, entraînant une déformation de leur forme et de leur structure.
Ceux-ci envahissent le tissu cellulo-adipeux (graisseux), ou contiennent du tissu adipeux.
Lire la suite de l'article Angiolipome : Examen m?dical

Article : Anti-inflammatoire

Adjectif ou nom commun masculin désignant une substance qui s'oppose, combat l'inflammation. Les anti-inflammatoires sont classés en stéroïdiens (médicaments composés de molécules stéroïdiennes telles que les corticoïdes, les glucocorticostéroïdes et ses dérivés), et en non stéroïdiens (pyrazolés, molécules divers comme l'aspirine, les oxycams, les dérivés carboxyliques et indoliques).
De façon générale, l'inflammation correspond à un ensemble de phénomènes survenant à un point d'irritation après l'invasion par un agent pathogène (susceptible d'engendrer une maladie). A la suite d'une agression constituée par une blessure, une infection ou un traumatisme consécutif à un acte chirurgical, il se crée dans l'organisme ce que l'on appelle une inflammation. Classiquement, une inflammation se manifeste par quatre signes principaux : rougeur, chaleur, tuméfaction (gonflement), douleur. Le mécanisme inflammatoire fait intervenir un grand nombre de substances présentes dans le sang, entre autres de nombreuses hormones, comme les prostaglandines, l'histamine, des compléments, les cytokines participent à l'inflammation.Lire la suite de l'article Anti-inflammatoire : Classification

jeudi 24 novembre 2011

l'association diuretique thiazidique/beta-bloquant en augmente le risque

Une équipe de chercheurs de Boston (Etats-Unis) a suivi 41.000 femmes âgées, 14.000 femmes jeunes et 20.000 hommes, tous atteints d'hypertension artérielle.
Après respectivement 8 et 10 ans de suivi pour les femmes âgées et jeunes et 16 ans pour les hommes, 3.500 cas de diabète de type 2 ont été diagnostiqués.
Les chercheurs ont ainsi constaté que le risque de développer cette maladie dépendait des médicaments antihypertenseurs administrés. Plus précisément, les antihypertenseurs de la famille des diurétiques thazidiques et des bêta-bloquants sont apparus indépendamment liés au risque de diabète de type 2.
Avec un diurétique thiazidique, le risque a augmenté de 20% pour les femmes âgées, de 45% pour les femmes plus jeunes et de 36% pour les hommes. Avec un bêta-bloquant, il s'est accru de 32% chez les femmes âgées et de 20% chez les hommes.
Ces résultats confirment la mise en garde déjà émise par des spécialistes britanniques contre la co-prescription d'un diurétique thiazidique et d'un bêta-bloquant contre l'hypertension artérielle, qui risque d'entraîner un diabète.
En revanche, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) ainsi que les inhibiteurs calciques ne semblent pas associés à un risque de diabète.
(Diabetes Care 2006, vol.29, n°5 : p.1065-1070)

dimanche 20 novembre 2011

Diabete : les dieteticiens au coeur de la prevention et du traitement

"En France, la proportion de diabétiques représente 4% de la population et ce chiffre devrait doubler dans les quatre années à venir pour atteindre 5 millions. Au niveau mondial, il est passé de 75 millions en 1975, à 210 millions et devrait atteindre 400 millions de malades en 2025. Cette évolution galopante devrait continuer encore une vingtaine d'années puis se stabiliser à partir de 2025. Le nombre de diabétiques, qui était sans doute stable depuis des centaines d'années, n'a pas franchement évolué entre 1950 et 1975 mais a explosé depuis 30 ans. Il s'agit d'une croissance unique dans l'histoire de l'humanité qui s'explique par la rupture de notre mode de vie a rappelé le Pr Michel Pinget (chef du service Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques, CHU de Strasbourg).
On sait désormais que c'est davantage le changement de mode de vie qui déclenche un diabète que le mode de vie lui-même
, souligne-t-il. "Plus la rupture est brutale plus le diabète se développe rapidement, plus une population était pauvre auparavant, plus l'arrivée de la richesse va entraîner de diabètes. C'est pourquoi, la France, où le mode de vie a changé de façon moins radicale, a un taux de diabétiques moins élevé que d'autres pays comme la Chine ou l'Inde qui ont connu une industrialisation très rapide", cite-t-il en exemple.
Selon lui, il est donc évident que la prévention du diabète passe par une meilleure éducation diététique, un renouveau du mode de vie pour lequel les diététiciens ont un rôle majeur à jouer.
Réunis au sein d'un groupe de travail, les diététiciens des différents sites du CHU de Bordeaux ont élaboré un programme spécifique, basé sur une démarche diététique individualisée (conseils alimentaires personnalisés, harmonisation des équivalences glucidiques, …).
"A travers l'édition de fiches pratiques et d'un cahier permettant aux patients de noter leurs objectifs nutritionnels, les diététiciens du CHU de Bordeaux recherchent non seulement une "simple" perte de poids mais aussi les bénéfices sur les anomalies lipidiques et l'hypertension artérielle, souvent associées au diabète de type 2", informe Florence Garuz, diététicienne (service de nutrition, diabétologie et maladies métaboliques au CHU de Bordeaux).
Dans les faits, l'atteinte d'un objectif pondéral strict est difficilement réalisable par des patients ne bénéficiant pas d'accompagnement diététique. "Avec ce programme spécifique, les diététiciens du CHU de Bordeaux réalisent une prise en charge adaptée, répondant au mode de vie actuelle et reposant sur l'éducation thérapeutique et l'autonomie des patients", relève-t-elle.
Créée en 1954, l'ADLF représente plus de 2.200 diététiciens de tous secteurs avec une éthique professionnelle formalisée par la Charte du diététicien et le Guide des bonnes pratiques de la profession de diététicien. Ses objectifs sont de fédérer et représenter tous les diététiciens, les affirmer comme acteurs de santé, professionnels en alimentation et nutrition et les accompagner dans l'évolution de leur profession.
Elle représente la profession au sein des principaux organismes professionnels nationaux, notamment la commission des diététiciens du Conseil Supérieur des Professions Paramédicales (CSPPM), l'Union nationale des professions libérales (UNAPL), le Comité National Alimentation et Nutrition des Etablissements de Santé ou bien encore l'Union Interprofessionnelle des Associations de Rééducateurs et Médico-techniques (UIPARM).
Avec ses 17 délégations régionales, l'ADLF est présente sur l'ensemble du territoire national afin d'assurer une concertation réelle de ses membres et s'assurer de la cohérence des actions engagées.

l'activite physique reguliere favoriserait le contre le glycemique chez les jeunes patients

L'activité physique est reconnue pour baisser de manière significative la glycémie chez les personnes en bonne santé mais son bénéfice chez les diabétiques reste controversé d'autant plus qu'une hypoglycémie secondaire est toujours redoutée.


L'équipe du Dr Antje Herbst, du département de pédiatrie de l'université de Bonn, en Allemagne, a analysé les données de 19.143 jeunes patients provenant de 179 centres de diabétologie allemands et autrichiens.


Les patients, tous atteints d'un diabète de type 1, étaient âgés de 3 à 20 ans. Ils ont été classés en trois catégories, selon la fréquence de leur activité physique : pas d'activité en dehors du sport à l'école ; une activité une à deux fois par semaine ; au moins trois fois par semaine.


Plus l'activité était fréquente, moins le taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c) était élevé, chez les filles comme chez les garçons et à tous les âges.


Le taux moyen d'HbA1c était de 8,4% chez les enfants et adolescents ne faisant du sport qu'à l'école, contre 8,1% chez ceux pratiquant une activité physique au moins trois fois par semaine, soit une différence significative. Chez ces derniers, le taux moyen d'HbA1c était inférieur de 37% par rapport aux jeunes ayant une activité physique une à deux fois par semaine, qui présentaient eux-mêmes un taux de 30% inférieur par rapport à ceux ne faisant du sport qu'à l'école.


De plus, l'indice de masse corporelle (IMC, rapport du poids sur le carré de la taille) était corrélé à la fréquence d'activité chez les filles, mais pas chez les garçons.


"Autre détail important : il semble que pour le poids, la régularité de l'activité physique soit plus importante que la fréquence", poursuivent les auteurs.


Cette influence de l'exercice sur la baisse de l'IMC est intéressante "car à la puberté, les adolescents diabétiques de type 1 tendent à être en surpoids et les filles ont un risque plus élevé de prendre du poids que les garçons", rappellent les auteurs. "Nos résultats suggèrent que pour normaliser leur poids, les filles tirent un plus grand bénéfice de l'activité physique régulière que les garçons."


A l'inverse, aucun lien n'a été relevé entre l'activité physique et la fréquence d'une hypoglycémie sévère ou d'une hypoglycémie avec perte de conscience ou convulsion.


 

Hypocalcemie neonatale : vers une restriction du depistage chez les nouveau-nes dont la mere est diabetique

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Hypocalc?mie n?onatale : vers une restriction du d?pistage chez les nouveau-n?s dont la m?re est diab?tique

La recherche systématique d'une hypocalcémie chez les enfants nés de mères diabétiques pourrait s'avérer superflue chez les femmes ayant développé un diabète gestationnel mais ayant atteint un bon équilibre glycémique pendant leur grossesse, suggèrent les résultats d'une petite étude présentée au cours du congrès annuel de l'American Academy of Pediatrics (AAP), à Atlanta.


Un diabète bien équilibré pendant la grossesse permet de réduire le risque d'hypocalcémie néonatale (l'une des complications métaboliques potentielles d'un diabète pendant la grossesse). Dans la mesure où de nombreuses améliorations du contrôle glycémique ont été enregistrées au cours des dernières années, l'équipe du Dr Samrat Das, du Metropolitan Hospital Center à New York, a décidé de conduire une étude pour vérifier l'intérêt de la mesure systématique du taux de calcium sanguin des nouveau-nés.


Les chercheurs américains ont mesuré la calcémie 24 heures après la naissance chez 43 nouveau-nés dont les mères souffraient d'un diabète gestationnel et chez six bébés dont la mère était déjà diabétique avant la grossesse. Ils ont également passé en revue les profils de contrôle glycémique des mères pendant la grossesse, en s'attachant particulièrement aux résultats des tests de tolérance au glucose ainsi qu'à l'évolution du taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c).


Un seul des bébés dont la mère avait développé un diabète gestationnel a présenté une hypocalcémie (soit 2,3% des cas), ont constaté les auteurs, qui précisent que l'analyse du profil de l'équilibre glycémique de cette femme a révélé un contrôle insuffisant de la glycémie pendant la période prénatale.


En revanche, deux des six nouveau-nés dont la mère souffrait déjà d'un diabète avant sa grossesse ont développé une hypocalcémie (soit 33%).


Pour les chercheurs américains, si ces résultats sont confirmés dans une nouvelle étude conduite à plus large échelle, il pourra être envisagé de limiter la recherche systématique d'une hypocalcémie néonatale aux enfants de mères déjà diabétiques avant la grossesse ainsi qu'à ceux nés de femmes ayant développé un diabète gestationnel qu'elles n'ont pas réussi à équilibrer

La consommation de cafe pourrait reduire le risque de diabete

Le pancréas des personnes atteintes de cette forme de diabète synthétise de l'insuline (hormone permettant de faire diminuer la glycémie) en quantités trop importantes, mais le corps du malade y est insensible. La glycémie reste donc élevée et ce taux trop élevé de sucre dans le sang peut conduire, à terme, à la cécité, à des troubles rénaux ou neurologiques, ou encore à des maladies cardiovasculaires.


Les auteurs, menés par le Dr Eduardo Salazar-Martinez, de l'Institut national de Santé publique de Cuernavaca (Mexique), ont voulu vérifier les conclusions d'une étude néerlandaise récente, qui indiquait que les gros consommateurs de café sont moins susceptibles de développer un diabète que ceux qui en boivent moins.


Pour cela, ils ont suivi près de 40.000 hommes entre 1986 et 1998, ainsi que plus de 84.000 femmes entre 1980 et 1998. Au moment de leur engagement, aucun des participants ne présentait de pathologie telle que diabète, cancer ou maladies cardiovasculaires.


Tous les deux à quatre ans, les participants devaient compléter des questionnaires destinés notamment à recueillir des informations concernant leur consommation de café, de café décaféiné et de boissons contenant de la caféine, mais aussi sur leur état de santé général.


Les auteurs ont pu constater l'apparition de 1.333 nouveaux cas de diabète chez les hommes et de 4.085 cas chez les femmes. L'analyse statistique des données recueillies a permis de mettre en évidence l'existence d'une relation inversement proportionnelle entre la consommation de café et le développement d'un diabète de type 2, en ajustant les résultats pour que d'autres facteurs de risque, comme l'âge ou l'indice de masse corporelle (IMC, rapport du poids sur le carré de la taille) n'interviennent pas.


En outre, cette relation a pu être observée tant chez les hommes que chez les femmes. Cependant cette étude ne permet pas pour autant d'assurer que seul le fait de boire du café explique cette réduction du risque de diabète. D'autres substances (minéraux comme le magnésium ou vitamines comme la vitamine E) également présentes dans le café pourraient expliquer cette situation.


De nouvelles études devront donc être mises en oeuvre pour explorer de façon plus détaillée l'influence de la caféine sur le métabolisme du sucre, notent les auteurs.


(Annals of Internal Medicine, 6 janvier 2004, vol. 140, n° 1, p. 1-8)

Article : Cetonurie

Le terme cétonurie désigne la présence anormale de corps cétoniques dans les urines.La cétonurie se rencontre essentiellement au cours de l'acidocétose.

Le diabète se caractérise par un manque ou une mauvaise utilisation de l’insuline dans le sang, secondaire à un déficit de fabrication de cette hormone par le pancréas.


Cette maladie débute brutalement, et si elle n’est pas traitée, elle aboutit à une autre maladie appelée l’acidocétose.


De façon générale la cétose (le terme acidocétose est souvent utilisé comme synonyme) est le résultat de l'accumulation, à l'intérieur de l'organisme, de corps cétoniques qui sont des substances produites lors de la dégradation des graisses. La cétose s'observe quand l'organisme puise ses réserves énergétiques à l'intérieur des graisses en brûlant celles-ci au lieu d'utiliser le glucose c'est-à-dire le sucre qui est normalement sa source habituelle d'énergie. Il s'agit d'un phénomène qui se produit au cours du diabète quand l'organisme ne possède plus d'insuline qui lui permet habituellement d'aller puiser le glucose comme source d'énergie. Les acides gras interviennent à la place du sucre en libérant une grande quantité d'énergie mais aussi de corps cétoniques. C'est ainsi que la cétose s'observe essentiellement au cours de certains troubles digestifs ou de troubles hépatiques qui ne permettent pas d'utiliser le sucre. Le jeune entraîne également la survenue de cétose.
La cétose peut très bien rester asymptomatique c'est-à-dire n'entraîner l'apparition d'aucun symptôme chez le patient mais peut également provoquer une acidocétose c'est-à-dire les complications aiguës qui surviennent quand la quantité de corps cétoniques à l'intérieur du sang dépasse les capacités d'élimination de l'organisme. L’acidocétose est observée également lorsqu’il existe des vomissements importants et prolongés.


Pour les spécialistes l'acidocétose correspond à une élévation excessive de l’acidité du sang due à une accumulation d’éléments appelés corps cétoniques. Ces corps cétoniques sont des produits chimiques : l’acétone, l'acide bétaoxydobutyrique et l'acide diacétique.


Dans le cas du diabète insulinodépendant, c’est-à-dire que le malade nécessite de l’insuline pour rééquilibrer son diabète, l’acidocétose correspond à une complication du diabète sucré qui se caractérise par le fait que le glucose (sucre) ne rentre pas ou mal dans les cellules où il est nécessaire. Les cellules vont devoir utiliser d’autres constituants comme combustible pour fonctionner. Elles s’orientent alors vers les acides gras, qui sont les éléments de base  des corps gras contenus dans le sang, mais dont la dégradation va entraîner la formation d’autres éléments chimiques qui vont alors s’accumuler dans le sang : les corps cétoniques.


 

Article : Amastie-athelie

La polymastie est la présence de plus de 2 seins chez un individu. Il s'agit d'une anomalie qui concerne aussi bien le sexe féminin que le sexe masculin. Cette anomalie n'est pas rare et a été décrite au cours de l'histoire. Ainsi, Anne Boleyn (qui était l'épouse du roi Henri VIII) présentait trois seins. Il a même été décrit l'histoire d'une femme présentant 10 seins. Les glandes mammaires étaient globalement situées sur une zone anatomique normale. Ce n'est pas le cas d'une femme qui présentait une polymastie dont un sein supplémentaire se situait en haut de la cuisse droite et qui, d'autre part, allaitait son bébé. Il semble que cette anomalie soit de nature héréditaire. Il est nécessaire de surveiller régulièrement cette anomalie anatomique.
Les seins surnuméraires sont constitués de tissu mammaire, c'est-à-dire de cellules ayant la capacité de sécréter du lait, mais situé de manière ectopique c'est-à-dire dans une zone anormale pour du tissu mammaire. Soit cette zone est localisée sur le trajet des crêtes mammaires primitives (cellules destinées à donner des cellules mammaires chez l'adulte) chez l'embryon, soit cette zone est située en dehors de la crête mammaire « normale » ce qui aboutit à des seins aberrants (en haut de la cuisse, sous l'aisselle, etc.). Habituellement, cette glande mammaire ectopique régresse spontanément chez l'embryon. Quand ce n'est pas le cas, ceci aboutit à une polymastie. Il s'agit d'une anomalie qui concerne fréquemment avant tout la femme mais, répétons le, elle peut également survenir chez l'homme. Le plus souvent cette glande mammaire est unique et se localise dans le creux axillaire.

Le terme polythélie désigne un seul mamelon identifiable et une seule aréole associée à du tissu mammaire sous-jacent qui est de constitution normale.


Le terme glande mammaire aberrante désigne la présence d'un sein en dehors de la zone des crêtes mammaires. Celui-ci ne comporte pas d'aréole ni de mamelon. C'est la raison pour laquelle elles apparaissent le plus souvent à la suite d'une grossesse ou d'un dérèglement endocrinien (hormonal).


L'amastie-athélie désigne l'absence de glande mammaire de nature congénitale. Il s'agit d'une affection particulièrement rare.


En cas d'inversion du mamelon les canaux galactophores viennent s'aboucher dans un petit creux de nature épithéliale (à la peau). Il s'agit d'une anomalie qui le plus souvent est de nature congénitale mais peut également être le résultat d'une rétraction du mamelon due à une tumeur mammaire.

NDM-1 : LA NOUVELLE MENACE QUI INQUIETE LES AUTORITES SANITAIRES

NDM-1 : LA NOUVELLE MENACE QUI INQUIETE LES AUTORITES SANITAIRESNDM-1 (ou NDM1) n'est pas une nouvelle bactérie, mais un gène développé par certaines bactéries, et qui inactive la plupart des antibiotiques, y compris ceux réservés aux infections les plus graves (seule la colistine, élaborée dans les années 50 mais extrêmement toxique pour les patients, pourrait venir à bout des bactéries mutantes de type NDM1).

Le gène NDM-1 est présent dans divers types de bactéries, notamment les entérobactéries de type colibacilles, qui sont à l'origine d'un grand nombre d'infections humaines.


En 2008, un premier cas de bactérie multirésistante a été identifié dans un centre de soins suédois. Le patient, d’origine indienne, venait d’être transféré d’un hôpital de New Delhi.
Depuis, d'autres cas ont été répertoriés dans le monde : en Inde (probablement plusieurs centaines), au Pakistan, au Royaume Uni (plus de 40), aux USA, au Canada, en Australie, en Autriche, en Belgique (1 cas mortel), en France (1 cas : personne précédemment hospitalisée en Inde, et porteuse d'une bactérie de type NDM-1), ...

COMMENT CETTE RESISTANCE EST-ELLE APPARUE ? Un ensemble de facteurs, dont l’usage excessif d’antibiotiques (en vente libre en Inde…) a provoqué l’apparition d’un gène de résistance entraînant la synthèse (fabrication) d'une enzyme qui neutralise la plupart des antibiotiques actuellement disponibles. Les bactéries "mutantes" NDM1 sont devenues multirésistantes. Elle est apparue pour la première fois dans le sous-continent indien : Inde, Pakistan, Bangladesh. QUELS TYPES D'INFECTIONS CES BACTERIES NDM-1 MUTANTES ENTRAINENT-ELLES ?En ville, elles entraînent le plus souvent des infections urinaires (qui touchent essentiellement les femmes).
En milieu hospitalier, elles provoquent diverses infections nosocomiales (septicémies, infections pulmonaires, ...) qui peuvent mettre en péril la vie des patients fragilisés. Présentes dans l'environnement, les bactéries de type NDM1 colonisent en priorité le tube digestif et se transmettent le plus souvent par les mains et les objets souillés, sur un mode dit « féco-oral », ou en buvant de l’eau contaminée. En aucun cas il n’y a propagation par l’air. UN RISQUE LIE AU TOURISME MEDICALLa majorité des infections ont été contractées dans le cadre d’un séjour touristique médical en Inde ou au Pakistan. En France, un ensemble de recommandations a été émis dans le courant du mois de septembre. L’idée est de dépister les patients à risque, récemment hospitalisés à l’étranger (tourisme médical) et rapatriés par des organismes d’assistance ou des centres hospitaliers.
Concernant le traitement par antibiotique, les spécialistes s’accordent à dire que rien d’efficace ne sera proposé avant 5 ans. SI VOUS DEVEZ VOUS RENDRE DANS UN DE CES PAYSLes recommandations d’hygiène habituelles s’appliquent, à savoir : se laver les mains le plus souvent possible et éviter l’ingestion d’eau non conditionnée (ne pas utiliser l'eau du robinet, y compris sous forme de glaçons ou pour rincer les fruits et légumes).

Femme et cancer : Bas les masques � Perpignan !

Femme et cancer : Bas les masques ? Perpignan !Aider les femmes atteintes d'un cancer à garder, ou à retrouver, l'envie de prendre soin d'elles en dehors de tout contexte médical : tel est le but de la "Semaine au profit de femmes atteintes du cancer", qui se déroulera à Perpignan du lundi 21 au vendredi 26 novembre.

Le but de cet évènement est de faire découvrir une structure non médicalisée où sont proposées gratuitement aux femmes atteintes d'un cancer des services destinés à améliorer leur qualité de vie et à adoucir leur quotidien :


* soutien psychologique
* soins esthétiques
* conseils en coiffure et prothèses capillaires
* diététique
* activité physique adaptée
* art créatif floral, ...


Tout une équipe de professionnels bénévoles s'est mobilisée pour aider ces femmes à vivre en dépassant les conséquences de cette maladie et de ses traitements (perte de poids, perte de cheveux, mammectomie, ...).


L'importance du contexte psychologique dans la guérison est reconnue depuis longtemps, et prendre soin de soi est une arme supplémentaire dans le combat contre la maladie, pour que le corps ne soit plus uniquement l'objet de souffrances mais redevienne source de bien-être.

Programme de la Semaine au profit des femmes atteintes du  cancer


 

Diabete : des marqueurs de l'inflammation prediraient le risque et la reponse aux modifications du mode de vie

Diab?te : des marqueurs de l'inflammation pr?diraient le risque et la r?ponse aux modifications du mode de vie

Des médiateurs de la réponse immunologique et des marqueurs de l'inflammation seraient associés au développement du diabète de type 2 et prédiraient également la réponse aux modifications du mode de vie permettant de diminuer le risque de survenue de cette pathologie, selon une étude allemande publiée dans la revue "Diabetes".


Les résultats de précédentes études ont d'ores et déjà suggéré qu'une inflammation modérée et une stimulation du système immunologique pouvaient être fréquentes chez les patients présentant un risque important de diabète.


Pour identifier quels marqueurs pouvaient être utiles, le Dr Christian Herder, du Centre germanique du diabète à Düsseldorf, et ses collègues ont inclus 522 personnes en surpoids ou obèses présentant une intolérance au glucose, réparties en deux groupes : l'un constituant le groupe contrôle, l'autre bénéficiant d'un programme fondé sur des modifications du mode de vie comprenant une augmentation de l'activité physique, une réduction de la consommation des graisses, une augmentation de celle des fibres et l'obtention d'une perte de poids.


Les chercheurs ont dosé dans le sang les taux de protéine C-réactive (CRP, un marqueur principal de l'inflammation), la protéine amyloïde A, l'interleukine-6, ainsi que des médiateurs immunologiques comme le RANTES, le facteur d'inhibition de la migration des macrophages (MIF) et la molécule d'adhésion intercellulaire soluble.


Après un suivi moyen de 3,9 ans, des taux sanguins élevés de CRP dans le groupe contrôle ont été associés à une augmentation de l'incidence du diabète. Néanmoins, les taux de CRP initiaux n'ont pas permis de prédire l'évolution des patients bénéficiant des modifications hygiéno-diététiques. En revanche, ceux possédant de faibles taux des marqueurs RANTES et MIF ont présenté un risque moindre de progression vers un diabète.


"L'évaluation de marqueurs de l'inflammation et immunologiques peut fournir des informations supplémentaires sur le risque de diabète de type 2, en plus des facteurs de risque traditionnels", estiment les auteurs.


(Diabetes 2006 ; vol 55 : p. 2340-2346)

BISPHENOL A : LE DANGER SE PRECISE ...

BISPHENOL A : LE DANGER SE PRECISE ...Le bisphénol A ou BPA est un composé chimique au cœur de polémiques. Utilisé fréquemment pour la fabrication de contenants alimentaires, il fait l’objet depuis de nombreuses années d’un débat sur sa toxicité. Certains états américains l’ont déjà interdit et l’Office de Santé du Canada l’a classé comme produit dangereux. A compter du 1er janvier 2011, la fabrication et la vente des biberons contenant du bisphénol A sera interdite en France. Enfin, le 26 novembre 2010, l’Union Européenne a décidé d’interdire la production de biberons contenant du BPA à partir du 1er mars prochain. Commercialisation et importation seront quant à elles interdites à compter du 1er juin 2011.
D’autre part, des recherches récentes ont mis en évidence un surprenant et inquiétant mode de contamination.
Aujourd’hui et plus que jamais le bisphénol A est montré du doigt. Qu’en est-il ? Un point sur la question s’impose…
QU'EST-CE QUE LE BISPHENOL A ?
Il s’agit d’un composé chimique découvert en 1891 par le chimiste russe Alexandre P. Dianin. Le Bisphénol A ou BPA est issu de la combinaison de produits proches de l’acétone et du phénol.
Il est principalement utilisé dans la fabrication des plastiques alimentaires (bouteilles, revêtement de boîtes de conserve, de canettes, ciment dentaire, etc…).
On a récemment découvert qu’il servait également à l’impression de 80% des facturettes …
POURQUOI SUSCITE-T-IL L'INQUIETUDE ?
Le bisphénol A est un perturbateur endocrinien. Même à très faible dose, ce « leurre hormonal » peut imiter l’action d’une hormone, en bloquer les effets en saturant les récepteurs, ou encore en perturber l’action sur le métabolisme (croissance, division cellulaire, etc ...).
Plusieurs effets néfastes sont à déplorer :

Le BPA pourrait avoir un effet irréversible sur les embryons et les fœtus, être à l’origine de malformations génitales et augmenter le risque cancérigène.
Le bisphénol A serait impliqué dans de nombreux cancers tels que celui de la prostate, des testicules, le cancer du sein chez la femme et le neuroblastome chez l’enfant.
Des études ont été menées sur des cellules humaines cancéreuses in vitro. Elles ont démontré que le bisphénol A peut activer les récepteurs d’œstrogènes et stimuler la multiplication des cellules cancéreuses.
Implication dans les maladies cardiovasculaires Atteinte du système reproductif (abaissement de l’age de la puberté, malformations)Atteinte du système nerveux provoquant des problèmes d’attention chez l’enfant.
Comment le BPA passe-t-il dans l’organisme ?
Une étude américaine a démontré que 93% de la population serait imprégnée par le BPA. Cette contamination se ferait principalement de trois façons : De nombreuses recherches menées sur les rats ont démontré que l’exposition au bisphénol A, pendant la gestation et durant la période post-natale, altère les tissus mammaires (seins) et favorise le développement des tumeurs.
Le BPA est présent dans de nombreux emballages alimentaires, revêtements de boites de conserves, canettes, et biberons. Il a été prouvé que le bisphénol A peut migrer de l’emballage vers le contenu alimentaire surtout lorsqu’il est chauffé. Le transfert est alors 50 fois plus important.
A la fin des années 90, une étude a été menée aux Etats-Unis sur les tickets de caisse. On y apprend que presque 80% de ces facturettes (les tickets thermosensibles utilisés dans les supermarchés, distributeurs de billet, parkings, etc) contiendraient du BPA, en quantité 1000 fois supérieure à celle contenue dans une boite de conserve par exemple.
En août 2010, une équipe de chercheurs américains a révélé des niveaux anormalement élevés de BPA dans l’organisme des caissières d’un supermarché. La dose de bisphénol A était 8 fois supérieure à la dose autorisée par l’EFSA ( Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire) et l’EPA (Environemental Protection Agency).
Enfin, l’INRA de Toulouse a démontré, lors d’études sur de la peau de porc, que les deux tiers du BPA passent la barrière cutanée et se retrouvent dans l’organisme… Une seconde étude a été réalisée sur de la peau humaine et a abouti aux mêmes conclusions.
Que peut-on faire pour se prémunir ?
Ne pas utiliser les produits contenant du BPA et repérés par les symboles de recyclage du polychlorure de vinyle (3) et du polycarbonate (7).Eviter de chauffer directement au micro-ondes les biberons, boites de conservation, ... contenant du bisphénol A.Ne pas laisser les tickets de caisses traîner dans le sac avec les produits alimentaires et éviter de trop les manipuler.

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samedi 19 novembre 2011

Article : Queue de cheval (syndrome de la)

Ce syndrome regroupe un ensemble de symptômes dus à la compression des nerfs constituant la queue de cheval.
La compression à cet endroit de l'organisme provoque ce que l'on appelle le syndrome de la queue de cheval. Elle est produite par : 
Une hernie discale située entre deux vertèbres lombaires, généralement la quatrième et la cinquiemme lombaire (L5)Une tumeur nerveuseUn épendymome (tumeur qui se développe à partir des cellules constituant l'épendyme. L'épendyme est un canal étroit situé au milieu de la moelle épinière transportant le liquide céphalo-rachidien à partir des ventricules cérébraux.)Un canal rétréciUne arthroseLire la suite de l'article Queue de cheval (syndrome de la) : Anatomi

vendredi 18 novembre 2011

Actualit� : LE BISPHENOL A (BPA) BIENTOT INTERDIT

LE BISPHENOL A (BPA) BIENTOT INTERDITC’est mercredi 12 octobre qu’a été votée à l’unanimité par l’assemblée nationale, la proposition de loi soumise par le député socialiste Gérard Bapt. Cette loi, également soutenue par le gouvernement, va interdire purement et simplement l’usage du Bisphénol A (BPA) dans la fabrication de tout contenant alimentaire d’ici le 1er janvier 2014.
Dès 2013, ce sont les contenants alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans qui se verront interdire de commercialisation, comme l’avait souhaité, le 6 octobre dernier, le Ministre du travail, de l’emploi et de la santé, Xavier Bertrand.
Dans un « contexte post médiator », le ministre a ainsi souhaité rassurer au plus vite les Français…

UNE LOI QUI INTERVIENT APRES L'ALERTE DE L'ANSES
Le 27 septembre dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), a alerté l’opinion publique en publiant deux rapports mettant en avant les risques sanitaires liés à l’utilisation du Bisphénol A.


DES EFFETS SUSPECTES CHEZ L'HUMAIN …
Le premier rapport rendu public synthétise l’étude de plusieurs centaines de publications sur le sujet. Le premier constat de l’Anses est qu’il existe « des effets sanitaires avérés chez l’animal (avancement de l’age de la puberté, augmentation du risque de kystes ovariens, lésions sur la glande mammaire, altération de la production spermatique…) et suspectés chez l’homme (fertilité féminine, problèmes cardio-vasculaires, diabète, troubles de la concentration et de l’attention chez les jeunes enfants) … »


LA DOSE NE FAIT PAS LE POISON
Le second constat concerne la nocivité du Bisphénol A (BPA) «même à de très faibles niveaux d’exposition ». L’Anses insiste également sur des risques aggravés durant certaines périodes de la gestation (grossesse, périodes pré et postnatale). Ces deux constats tendent à rendre caduques les recommandations de l’EFSA (Autorité européenne pour la sécurité alimentaire), qui a fixé la DJA (dose journalière admissible), à 0,05 milligramme par kilo de poids corporel, la dose n’étant plus désormais l’élément déterminant de la nocivité.
Ainsi, la DJA actuellement fixée serait, pour certains spécialistes, deux millions de fois trop élevée … Manger une boîte de raviolis et de fruits par jour suffirait à atteindre l’équivalent de la dose critique chez les animaux …


LE BPA EST OMNIPRESENT DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE
Le deuxième rapport publié par l’Anses s’intéressait aux utilisations du Bisphénol A. Il en ressort que «près d’une soixantaine de secteurs d’activité potentiellement utilisateurs de Bisphénol A en France ont été identifiés ». Parmi eux, les emballages alimentaires bien sûr, mais plus étonnant, les lentilles de contact, les CD, DVD, adhésifs, câbles, optiques de phares, pare-choc, articles de sport, revêtements de sol, vernis et peintures, encres d’imprimerie, etc.. et comme nous l’avions déjà signalé dans un précèdent article, les tickets de caisses thermo-imprimables.


LES PRECONISATIONS DE L'ANSES
Réduire l’exposition aux risques des populations sensibles et mieux informer le consommateur.
L’Anses estime « avoir suffisamment d’éléments scientifiques pour demander, en priorité, que les femmes enceintes et allaitantes, les nourrissons et les enfants ne soient pas mis en contact avec cette substance et notamment dans tous les produits alimentaires ».
La seconde préconisation de l’Anses vise à faire étiqueter systématiquement les produits contenant du BPA.


D'AUTRES ETUDES SONT EN COURS DE REALISATION
L’Anses a sollicité les industriels afin de répertorier les substitutifs au BPA, mais aussi afin de s’assurer de l’innocuité de ces substances. Rendez-vous est pris le 30 novembre 2011 pour faire un point sur ces propositions.
Une autre série de travaux a été lancée. Elle s’intéressera aux sources et aux modes de contamination chez l’humain. Les premiers résultats devraient être connus dès le début 2012.


 

DROGUES NUMERIQUES : FAUT-IL EN AVOIR PEUR ?

Les paradis artificiels téléchargeables au format MP3… Voilà la promesse des nouvelles drogues numériques. Venues des Etats-Unis et apparues en France il y a un peu plus de trois ans, ces fichiers sonores, ou «doses», disponibles sur quelques sites Internet, portent des noms aussi évocateurs que Marijuana, LSD, Héroïne, Alcool, Ecstasy ou encore Acide…
Les écouteurs stéréo vont-ils bientôt remplacer seringues, comprimés et autres vapeurs enivrantes ? Quel est le principe d’action de ces fichiers audio? Quels sont leurs effets ? Présentent-ils un risque pour l’utilisateur ? COMMENT AGISSENT CES "DROGUES" D'UN NOUVEAU GENRE ?Le principe d’action de ces «drogues numériques» repose sur l’utilisation de sons binauraux. Dès 1839, Heinrich Wilhelm Dove, physicien prussien, découvre que deux sons similaires mais de fréquences différentes, émis simultanément dans chacune des deux oreilles, peuvent modifier la fréquence des ondes cérébrales.
Sous l’effet de ces sons binauraux, le cerveau émettrait des ondes alpha et thêta, procurant ainsi à l’auditeur une sensation de profonde relaxation, proche de l’auto-hypnose. Seule une pratique intensive de la méditation permettrait d’atteindre un tel résultat.
Ces sons auraient donc la faculté de plonger l’auditeur dans un état de bien-être, voire de transe, comparable à celui obtenu par la prise de certains psychotropes.
Pour obtenir les meilleurs résultats, les «dealers» de l’aire numérique recommandent l’utilisation de casques stéréo, une écoute en position allongée et dans une pièce obscure… DROGUES NUMERIQUES : NIRVANA OU ARNAQUE ?Après tests et lecture de nombreux témoignages sur le sujet, les avis sur l’efficacité réelle des «drogues numériques» sont plus que partagés.
Pour le plus grand nombre, dans le meilleur des cas ce sera l’endormissement ou quelques sensations de fourmillements dans les membres. Dans le pire, nausées ou maux de tête seront la destination de ce voyage aux pays des merveilles…
Pour quelques autres, le grand frisson sera au rendez-vous. Des témoignages filmés montrent de jeunes utilisateurs en état de transe. D’après Brigitte Forgeot, neuropsychologue, il s’agirait tout simplement d’auto-suggestion. Elle ne minimise cependant pas les effets réels que pourraient avoir les sons binauraux. Dans son mémoire intitulé «Les sons binauraux, effets cliniques et neuropsychologiques; perspectives d'applications», elle explique qu’ils semblent avoir une incidence notable sur certaines composantes des fonctions attentionnelles (l'attention) et mnésiques (la mémoire), ainsi qu'au niveau clinique sur l'anxiété et le traitement émotionnel.
Point important à souligner, ces fichiers aux sonorités prétendument «stupéfiantes» sont payants. Il faut compter en effet l’équivalent de 4$ à 199$ pour tenter l’aventure … Business juteux en vue …
QUELS SONT LES RISQUES ENCOURUS ?La Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT), alertée sur la question, se veut rassurante. Il n’y a pas, selon elle, de risque d’addiction ou de besoin d’augmenter la «dose», comme ce serait le cas pour une drogue avérée.
La MILD rappelle cependant que les sons binauraux ont des effets réels et ne sont pas anodins.
De plus, des effets indirects peuvent être à déplorer. En effet, en laissant penser que les «drogues» numériques pourraient avoir un effet euphorisant et procureraient un mieux-être, les utilisateurs prennent le risque de masquer un syndrome dépressif et de s’affranchir d’un véritable soutien médical et psychothérapeutique.
Enfin, dernier risque plus sournois, la banalisation de l’image de la drogue associée ici à une expérience «fun» et sans risque. Dans le même esprit, le site I Doser, principal acteur de ce nouveau secteur, propose à ses visiteurs de devenir… «dealer». Cette plateforme commerciale, basée aux Etats-Unis, s’engage en effet à rémunérer les prescripteurs qui auront réussi à convaincre de nouveaux clients.
Douteuse méthode de marketing viral

Article : Anti-inflammatoire

Adjectif ou nom commun masculin désignant une substance qui s'oppose, combat l'inflammation. Les anti-inflammatoires sont classés en stéroïdiens (médicaments composés de molécules stéroïdiennes telles que les corticoïdes, les glucocorticostéroïdes et ses dérivés), et en non stéroïdiens (pyrazolés, molécules divers comme l'aspirine, les oxycams, les dérivés carboxyliques et indoliques).
De façon générale, l'inflammation correspond à un ensemble de phénomènes survenant à un point d'irritation après l'invasion par un agent pathogène (susceptible d'engendrer une maladie). A la suite d'une agression constituée par une blessure, une infection ou un traumatisme consécutif à un acte chirurgical, il se crée dans l'organisme ce que l'on appelle une inflammation. Classiquement, une inflammation se manifeste par quatre signes principaux : rougeur, chaleur, tuméfaction (gonflement), douleur. Le mécanisme inflammatoire fait intervenir un grand nombre de substances présentes dans le sang, entre autres de nombreuses hormones, comme les prostaglandines, l'histamine, des compléments, les cytokines participent à l'inflammation.Lire la suite de l'article Anti-inflammatoire : Classification


 

Article : Associations de malades

Associations de malades

CANCEROLOGIE

Association des parents et des amis des enfants traités à l'Institut Gustave-Roussy (ISIS)
39, rue Camille-Desmoulins
94805 Villejuif cdx
Tél : 01 42 11 52 20. Fax : 01 42 11 54 52
E-mail : isis@igr.fr
Site web : http://www.isis-asso.com

Europa Donna - Forum France
Coalition européenne contre le cancer du sein
14, rue Corvisart
75013 Paris
Tél : 01 44 30 07 66 E-mail : infos@europadonna.fr
Site web : http://www.europadonna.fr

Ligue nationale contre le cancer (LNCC)
14, rue Corvisart
75013 Paris
Tél : 01 53 55 24 00. Fax : 01 43 36 91 10
Site web : http://www.ligue-cancer.net

CARDIOLOGIE

Association des porteurs de valves artificielles cardiaques
46, rue de Ménilmontant
75020 Paris
Tél : 01 46 36 41 89

DERMATOLOGIE

Association de lutte contre le psoriasis (APLCP)
Parc du Bondon
23, rue Madame de Ségur
56000 Vannes
Tél : 02 97 46 48 56 E-mail : michele.corvest@wanadoo.fr
Site web : http://www.aplcp.org

ENDOCRINOLOGIE

CROISSANCE (HORMONE DE)

Association Grandir
84, avenue Pasteur
10000 Troyes
Tél : 03 25 70 05 08 E-mail : grandir@wanadoo.fr
Site web : http://www.grandir.asso.fr

DIABETE

Aide aux jeunes diabétiques (AJD)
9, avenue Pierre-de-Coubertin
75013 Paris
Tél : 01 44 16 89 89. Fax : 01 45 81 40 38
E-mail : ajd.vias@wanadoo.fr
Site web : http://www.ajd-educ.org

Association française des diabétiques (AFD)
88, rue de la Roquette
75011 Paris
Tél : 01 40 09 24 25. Fax : 01 40 09 20 30
E-mail : afd@afd.asso.fr
Site web : http://www.afd.asso.fr

Ligue des diabétiques de France (LDF)
Adresse postale :
1, rue de Ségur
64000 Pau
Tél : 05 59 32 36 01. Fax : 05 59 72 97 75
E-mail : ldfpau@yahoo.fr
Site web : http://www.diabetenet.com

Union des maisons du diabète et de la nutrition - Maison du diabète et du risque cardiovasculaire
Association de professionnels de santé
124, rue Raymond-Derain
59700 Marcq-en-Baroeul
Tél : 03 20 72 32 82. Fax : 03 20 65 25 22
E-mail : mddrc@maison-diabete.com
Site web : http://www.maison-diabete.com

GASTRO-ENTEROLOGIE

MALADIE DE CROHN

Association François-Aupetit (AFA)
La Maison des MICI
78, quai de Jemmapes
75010 Paris
Tél : 08 26 62 52 20 (MICI infos du lundi au vendredi de 9 h à 18 h)
E-mail : info-accueil@afa.asso.fr
Site web : http://www.afa.asso.fr

HEMATOLOGIE

Association française des hémophiles
6, rue Alexandre-Cabanel
75739 Paris cdx 15
Tél : 01 45 67 77 67. Fax : 01 45 67 85 44
E-mail : info@afh.asso.fr
Site web : http://www.afh.asso.fr

Association Hémochromatose France (AHF)
BP 87777. 30912 Nîmes cdx 2
Tél : 04 66 64 52 22 ou 08 75 49 14 52
Fax : 04 66 62 93 87
E-mail : contact@hemochromatose.fr
Site web : http://www.hemochromatose.fr

Fédération Française des Associations de Malades de l'Hémochromatose (FFAMH)
60, rue du rendez-vous
75012 PARIS
Tél : 09 72 19 34 80
E-mail : contact@ffamh.hemochromatose.org
Site web : www.ffamh.hemochromatose.org/spip

MALADIES INFECTIEUSES

LEPRE

Fondation Raoul-Follereau
31, rue Dantzig
75015 Paris
Tél : 01 53 68 98 98. Fax : 01 48 56 22 22
E-mail : follereau@raoul-follereau.org
Site web : http://www.raoul-follereau.org

MALADIES NOSOCOMIALES

Lutte, information, études des infections nosocomiales, sécurité sanitaire (LIEN)
BP 236. 91943 Courtaboeuf cdx
Tél : 01 69 07 26 26. Fax : 01 64 46 62 57
E-mail : contact@association-lien.org
Site web : http://www.association-lien.org

SIDA

TRT-5 (groupe interassociatif de représentants de malades « traitement et recherche thérapeutique »)
8 associations de lutte contre le sida
14, rue Scandicci
93508 Pantin cdx
Tél : 01 41 83 46 11. Fax : 01 41 83 46 89
E-mail : coordination@trt-5.org

AIDES
Association de lutte contre le sida et les hépatites
Tour Essor
14, rue Scandicci
93508 Pantin cdx
Tél : 01 41 83 46 46. Fax : 01 41 83 46 19
E-mail : aides@aides.org
Site web : http://www.aides.org

Solidarité enfants sida (Sol En Si)
9 bis, rue Léon-Giraud
75019 Paris
Tél : 01 44 52 78 78. Fax : 01 42 38 91 63
E-mail : solidarite-enfants-sida@wanadoo.fr
Site web : http://www.solensi.asso.fr

Actions Traitements
190, boulevard de Charonne
75020 Paris
Tél : 01 43 67 66 00. Fax : 01 43 67 37 00
Site web : http://www.actions-traitements.org

ARCAT
94-102, rue de Buzenval
75020 Paris
Tél : 01 44 93 29 29. Fax : 01 44 93 29 30
Site web : http://www.arcat-sante.org

Dessine-moi un mouton
12, rue d'Enghien
75010 Paris
Tél : 01 40 28 01 01. Fax : 01 40 28 01 10
Site web : http://www.dessinemoiunmouton.org

Sida Info Service
190, boulevard de Charonne
75020 Paris
Tél : 08 00 84 08 00. Fax : 01 44 93 16 00
Site web : http://www.sida-info-service.org

MALADIES RARES

Alliance Maladies rares
Plateforme Maladies rares
102, rue Didot
75014 Paris
Tél : 01 56 53 53 40. Fax : 01 56 53 53 44
E-mail : alliance@maladiesrares.org
Site web : http://www.alliance-maladies-rares.org

Amalyste (Lyell et Stevens-Johnson)
4, rue Yves-Toudic
75010 Paris
Tél : 08 71 71 51 02 E-mail : contact@amalyste.fr
Site web : http://www.amalyste.free.fr

Association Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages
(Asso E 3M)
25, rue de Verdun
21350 Vitteaux
Tél : 03 80 33 92 98 E-mail : myofass@free.fr
Site web : http://www.myofasciite.fr
Site web : http://www.myofasciitis.com

Association européenne contre les leucodystrophies (ELA)
2, rue Mi-les-Vignes
BP 61024. 54521 Laxou cdx
Tél : 03 83 30 93 34. Fax : 03 83 30 00 68
E-mail : ela@ela-asso.com
Site web : http://www.ela-asso.com

Association française du Gougerot Sj?gren et des syndromes secs
Lieu-dit Les Peyrières
81660 Pont-de-l'Arn
Tél : 05 63 61 04 70 E-mail : afgs@wanadoo.fr
Site web : http://www.afgs-syndromes-secs.org

Association française contre les myopathies (AFM)
1, rue de l'Internationale
BP 59. 91002 Evry
Tél : 01 69 47 28 28. Fax : 01 60 77 12 16
E-mail : afm@afm.genethon.fr
Site web : http://www.afm-france.org

Association française du Syndrome de Marfan
6, rue de la République
78600 Maisons-Lafitte
Tél : 01 64 62 03 75 E-mail : afsm@vivremarfan.org
Site web : http://www.vivremarfan.org

Association française du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie
51, rue Maurice-Molhant
59830 Bourghelles
Tél : 03 20 84 13 52 E-mail : fatiguechronique.fibromyalgie@hotmail.fr
Site web : http://www.asso.nordnet.fr/cfs-spid

Association de malades atteints de dystonie (AMADYS)
7, résidence du Trescaut
Le Gorvello
56250 Sulniac
Tél : 08 71 57 81 60 E-mail : claude.michon.amadys@wanadoo.fr
Site web : http://www.amadys.net

Association Neurofibromatoses et Recklinghausen (ANR)
34, vieux Chemin de Grenade
31700 Blagnac
Tél : 05 61 30 03 37 E-mail : contact@anrfrance.org
Site web : http://www.anrfrance.org

Cutix Laxa Internationale
35, route des Chaîgnes
17740 Sainte-Marie-de-Ré
Site web : http://www.orpha.net/nestasso/cutislax

Eurordis
(fédération européenne d'associations pour maladies rares)
Hôpital Broussais
Plateforme Maladies rares
Bât Gaudart-d'Allaines
102, rue Didot
75014 Paris
Tél : 01 56 53 52 10. Fax : 01 56 53 52 15
E-mail : eurordis@eurordis.org
Site web : http://www.eurordis.org

Fédération des maladies orphelines
6, rue Sainte-Lucie
75015 Paris
Tél : 01 43 25 98 00. Fax : 01 43 54 32 56
Site web : http://www.maladies-orphelines.fr

Ligue française contre la neurofibromatose
2, chemin des Mésanges
17540 Anais
Tél : 05 46 68 23 70 E-mail : ligue.neurofibromatoses@cegetel.net
Site web : http://www.orpha.net/associations/LFCN/

Maladies rares Info Services
Plateforme Maladies rares
102, rue Didot
75014 Paris
Tél Azur : 08 10 63 19 20 (prix d'un appel local)
E-mail : info-services@maladiesrares.org
Site web : http://www.maladiesraresinfo.org

Médicaments orphelins
Orphanet
Plateforme Maladies rares
102, rue Didot
75014 Paris
Tél : 01 56 53 81 37. Fax : 01 56 53 81 38
E-mail : orphanet@orpha.net
Site web : http://www.orphanet.fr

Vaincre les maladies lysosomales (VML)
2 ter, avenue de France
91300 Massy
Tél : 01 69 75 40 30. Fax : 01 60 11 15 83
E-mail : info@vml-asso.org
Site web : http://www.vml-asso.org

NEPHROLOGIE

Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux (FNAIR)
75, cours Albert-Thomas
Immeuble « 6e Avenue ». Bât D
69000 Lyon
Tél : 04 72 30 12 31. Fax : 04 78 46 27 81
E-mail : fnair@fnair.asso.fr
Site web : http://www.fnair.asso.fr

NEUROLOGIE

ALZHEIMER
France Alzheimer et maladies apparentées
Union nationale des associations Alzheimer
21, boulevard Montmartre
75002 Paris
Tél : 01 42 97 52 41 ou 08 11 11 21 12 (prix d'un appel local).
Fax : 01 42 96 04 70
E-mail : contact@francealzheimer.org
Site web : http://www.francealzheimer.org

EPILEPSIE
Epilepsie Euro-services
115, rue de l'Abbé-Groult
75015 Paris
Tél : 01 56 80 10 60 E-mail : epieuros@club-internet.fr
Site web : http://www.handi-capacites.eu

Fondation française pour la recherche sur l'épilepsie
9, avenue Percier
75008 Paris
Tél : 01 47 83 65 36. Fax : 01 40 61 01 44
E-mail : FFRE@fondation.epilepsie.fr
Site web : http://www.fondation-epilepsie.fr

PARKINSON

Association France Parkinson
37 bis, rue Jean-de-La-Fontaine
75016 Paris
Tél : 01 45 20 22 20. Fax : 01 40 50 16 44
E-mail : infos@franceparkinson.fr
Site web : http://www.franceparkinson.fr

Fédération française des groupements des parkinsoniens (FFGP)
34, route de Carrières
78400 Chatou
Tél : 01 30 53 20 29 E-mail : ffgp.asso@free.fr
Site web : http://www.parkinsoniens.org

SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE
et AUTRES MALADIES DU MOTONEURONE
Association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique
et autres maladies du motoneurone (ARS)
75, avenue de la République
75011 Paris
Tél : 01 43 38 99 89. Fax : 01 43 38 31 59
E-mail : ars@wanadoo.fr
Site web : http://www.ars.asso.fr

SCLEROSE EN PLAQUES

Association des paralysés de France (APF)
APF Ecoute infos SEP
17, boulevard Auguste-Blanqui
75013 Paris
Tél : 01 40 78 27 23. Fax : 01 40 78 69 03
E-mail : sylvaine.ponroy@apf.asso.fr
Site web : http://www.sclerose-en-plaques.apf.asso.fr
Site web : http://www.apf.asso.fr

Ligue française contre la sclérose en plaques
40, rue Duranton
75015 Paris
Tél : 01 53 98 98 80 Tél Azur : 08 10 80 89 53.
Fax : 01 53 98 98 88
E-mail : info@lfsep.asso.fr
Site web : http://www.lfsep.com

Nouvelle association française des sclérosés en plaques (NAFSEP)
7, avenue Albert-Durand
31700 Blagnac
Tél : 05 34 55 77 00. Fax : 05 61 30 49 73
E-mail : nafsep@nafsep.org
Site web : http://www.nafsep.org
Jeunes :
E-mail : site.jeunes@nafsep.org
Site web : http://www.nafsep-jeunes.org

OPHTALMOLOGIE

Retina France
2, chemin du Cabirol
BP 62. 31771 Colomiers cdx
Tél : 08 10 30 20 50. Fax : 05 61 78 91 00
E-mail : info@retina.fr
Site web : http://www.retina.fr

PNEUMOLOGIE

Comité national contre les maladies respiratoires (CNMR)
66, boulevard Saint-Michel
75006 Paris
Tél : 01 46 34 58 80. Fax : 01 43 29 06 58
E-mail : contact@lesouffle.org
Site web : http://www.lesouffle.org

Fédération française des associations et amicales de malades insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR)
66, boulevard Saint-Michel
75006 Paris
Tél : 01 55 42 50 40 E-mail : ffaair@ffaair.org
Site web : http://www.ffaair.org

SOS Mucoviscidose
ZAC de la Bonne-Rencontre
2, voie Gallo-Romaine
BP 60018. 77352 Meaux cdx
Tél : 01 64 63 15 04. Fax : 01 60 04 41 86
E-mail : sosmuco@wanadoo.fr
Site web : http://www.sosmucoviscidose.asso.fr

Vaincre la mucoviscidose
181, rue de Tolbiac
75013 Paris
Tél : 01 40 78 91 91. Fax : 01 45 80 86 44
E-mail : info@vaincrelamuco.org
Site web : http://www.vaincrelamuco.org

PSYCHIATRIE

Association française des personnes souffrant de troubles obsessionnels compulsifs (AFTOC)
Christophe Demonfaucon
12, route de Versailles
78117 Chateaufort
Tél : 01 39 56 67 22 E-mail : eode@club-internet.fr
E-mail : aftoc@club-internet.fr
Site web : http://www.perso.club-internet.fr/aftoc/accueil.htm

Autisme France
Siège social :
201, rue Lecourbe
75015 Paris
Bureaux :
Lotissement 110/111. Voie K
460, avenue de la Quiera
06370 Mouans-Sartoux
Tél : 04 93 46 01 77. Fax : 04 93 46 01 14
E-mail : autisme.france@wanadoo.fr
Site web : http://www.autismefrance.org

Fédération nationale des Associations d'(ex) patients psy (Fnap Psy)
33, rue Daviel
75013 Paris
Tél : 01 43 64 85 42 Tél Service « espoir-écoute » : 01 45 26 08 37
Fax : 01 42 82 14 17
Site web : http://www.fnappsy.org

Union nationale des amis et familles de malades psychiques (UNAFAM)
12, villa Compoint
75017 Paris
Tél : 01 53 06 30 43 Tél Service « écoute-famille » : 01 42 63 03 03
Fax : 01 42 63 44 00
E-mail : infos@unafam.org
Site web : http://www.unafam.org

RHUMATOLOGIE

Association française de lutte anti-rhumatismale (AFLAR)
2, rue Bourgon
75013 Paris
Tél : 01 45 80 30 00. Fax : 01 45 83 30 31
E-mail : aflar@wanadoo.fr
Site web : http://www.aflar.org

Association française des polyarthritiques (AFP)
53, rue Compans
75019 Paris
Tél : 01 40 03 02 00. Fax : 01 40 03 02 09
E-mail : afp@nerim.net
Site web : http://www.polyarthrite.org

Association française des spondylarthritiques (AFS)
CHU Rennes Hôpital Sud
Service de rhumatologie
16, boulevard de Bulgarie
BP 90347. 35203 Rennes cdx 2
Tél : 02 99 64 73 84. Fax : 02 99 64 78 36
E-mail : pres-afs@ujf-grenoble.fr
E-mail : martine.roch@wanadoo.fr
Site web : http://www.afs.fr.st
Site web : http://www.spondylarthrite.org

Association nationale de défense contre l'arthrite rhumatoïde (ANDAR)
7, rue des Calquières
34800 Clermont L'Hérault
Tél : 04 67 88 53 12. Fax : 04 67 88 59 86
E-mail : andar@polyarthrite-andar.com
Site web : http://www.polyarthrite-andar.org

European Ligue contre l'arthrite, les rhumatismes et leur handicap (ELARH)
2, rue Malbec
31000 Toulouse
Tél : 05 61 21 61 27 Tél portable : 06 74 60 43 42
E-mail : contact@elarh.org
Site web : http://www.elarh.org

DIVERS

Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)
50, rue de Chabrol
75010 Paris
Tél 01 48 00 04 92/16.
Fax : 01 48 00 05 72
E-mail : infos@admd.net
Site web : http://www.admd.net

Association des paralysés de France (APF)
17, boulevard Auguste-Blanqui
75013 Paris
Tél : 01 40 78 69 00. Fax : 01 45 89 40 57
Tél Vert : 0 800 500 597 (tout handicap moteur)
Tél Vert : 0 800 854 976 (sclérose en plaques)
Site associatif : www.apf.asso.fr Site d'information sur les handicaps : www.moteurline.apf.asso.fr Site spécifique SEP : www.sclerose-en-plaques.apf.asso.fr Site spécifique lésions médullaires : www.paratetra.apf.asso.fr
Association d'aide aux victimes des accidents et maladies liés aux risques des médicaments (AAAVAM)
10, rue de la Paix
75002 Paris
Tél : 01 41 10 87 00 Site web : http://www.aaavam.free.fr

Association régionale des infirmes moteurs cérébraux d'Ile-de-France (ARIMC- IDF)
41, rue Duris
75020 Paris
Tél : 01 43 49 22 33/11
Fax : 01 43 49 42 23
E-mail : siegesocial@arimc-idf.asso.fr

Association de recherche thérapeutique (ART)
Centre hospitalier Lyon-Sud
Pavillon Giraud-1K
Chemin du Grand-Revoyet
69495 Pierre-Bénite cdx
Tél Info recrutement : 04 78 86 65 26
Fax : 04 78 50 99 50
E-mail : art_lyonsud@yahoo.fr

CADUS 8
rue Jean Giono
49100 Angers
E-mail : caqdus1@orange.fr

Collectif Interassociatif Autour de la NaissancE (CIANE)
Route de Chaleins
01480 Villeneuve
Tél : 06 85 33 92 49 (Pascal Ledimna)
E-mail : collectif-naissance@wanadoo.fr
Site web : http://www.ciane.info

Fédération nationale des accidentés du travail et handicapés (FNATH)
47, rue des Alliés
42030 Saint-Etienne
Tél : 04 77 49 42 42/48
Site web : http://www.fnath.org

Femmes pour toujours
Association française pour la santé et le bien-être de la femme et du couple
Direction et administration :
17, rue des Nanettes
75011 Paris
Tél : 01 47 00 00 02. Fax : 01 47 00 00 06
Tél Consommatrices (n° Azur) : 08 26 62 31 95
E-mail : info@femsante.com
Site web : http://www.femsante.com

Union nationale des associations familiales (UNAF)
28, place Saint-Georges
75009 Paris
Tél : 01 49 95 36 00. Fax : 01 40 16 12 76

Union nationale des associations pour le développement des soins palliatifs (UNASP)
37-39, avenue de Clichy
75017 Paris
Tél : 01 53 42 31 39. Fax : 01 53 42 31 38
E-mail : unasp@aol.com
Site web : http://www.soins-palliatifs.org


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jeudi 17 novembre 2011

Article : D�mence de Diog�ne

Variété de démence s'observant chez les individus vivant dans le dénuement le plus total et de manière isolée.
D'après Sinope, né en 413 et mort en 327 av. J.-C., Diogène le Cynique était un philosophe qui refusait toutes les conventions sociales et qui ne possédait que de son manteau et de sa besace. Ce philosophe grec représentait l'école cynique et cherchait la sagesse dans le dénuement.Lire la suite de l'article Diog?ne (maladie de) : Causes

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dimanche 13 novembre 2011

LA GRIPPE

LA GRIPPE

La grippe est une maladie infectieuse virale qui évolue sur un mode épidémique. La profusion des personnes infectées, l'éventualité de complications parfois mortelles, les conséquences socio-économiques notables des épidémies font de la grippe un problème de santé publique
majeur.

TABAC ET SANTE

TABAC ET SANTELa loi interdisant de fumer dans les lieux publics a donné des résultats probants en terme de santé publique : 6 mois après sa mise en application, on estimait déjà que le nombre d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux liés au tabagisme avaient diminué de 15 % grâce à cette mesure, qui a notamment bénéficié aux plus jeunes.

Néanmoins, les fabricants de cigarettes de désarment pas et font preuve d'une inventivité toujours plus grande pour conquérir de nouveaux clients.

Sachant qu'1 fumeur sur 2 mourra prématurément à cause du tabac, l'industrie cigarettière a besoin de renouveler en permanence sa clientèle, ce qui signifie en clair de toucher les enfants de plus en plus tôt.

Il ne suffit pas de trouver de nouveaux clients, il faut les "fidéliser" : la nicotine et certaines des 4000 substances que contient une cigarette créent la dépendance qui assure à l'industriel la fidélité de son client...

Nous vous proposons dans ce dossier des informations synthétiques et des données concrètes sur le tabac, son action et ses méfaits, ainsi que sur quelques-unes des nombreuses armes qu'utilise l'industrie de la cigarette pour prospérer aux dépens de la santé publique.

Les normes de protection actuelles sont-elles suffisantes ? - DANGERS DES RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES

Des normes ont été fixées par l'ICNIRP (Internation Commission on Non-Ionizing Radiations Protection) et le FCC (Federal Communications Commission) pour fixer des limites d'exposition aux champs basses fréquences, aux radio-fréquences, aux extrêmement basses fréquences et aux micro-ondes, tant pour les professionnels que pour le grand public.
Ces normes suffisent-elles à protéger notre santé ?


La réponse du rapport BioInitiative est non. Selon ces chercheurs, il est reconnu que des effets biologiques et des troubles possibles pour la santé causés par une exposition prolongée peuvent survenir à des niveaux d'exposition beaucoup plus faibles que ceux fixés par les normes actuelles.
Ils préconisent que les normes ne se basent plus uniquement sur les effets thermiques (énergie absorbée et réchauffement des tissus), mais tiennent compte des effets non-thermiques (de basse intensité), dont la nocivité en cas d'exposition chronique a été établie.

DANGERS DES RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES

Téléphone portable, téléphone sans fil, WiFi, four micro-ondes, ... nous vivons équipés d'appareils qui nous facilitent la vie, mais dont on ignore l'impact sur notre organisme et notre santé.

Nous vous proposons ici une synthèse du rapport BioInitiative, réalisé en août 2007. Il s'agit d'une méta-analyse, c'est-à-dire d'une analyse qui regroupe les résultats de nombreuses études faites dans différents pays par des chercheurs indépendants.

Vous constaterez à la lecture de ce dossier que la situation est plus préoccupante que ce que l'on nous laisse parfois entendre.

C'est en étant informés, par des sources diverses et indépendantes, que nous pourrons décider s'il convient de changer certains de nos comportements, voire d'agir collectivement  pour préserver notre santé.

jeudi 3 novembre 2011

Analyses bio

Vous vous trouvez maintenant dans la partie analyses biologiques autrement dit les résultats d'analyses de laboratoire.

Cette section vous permet de savoir si ce que l'on appelle les constantes biologiques c'est-à-dire par exemple le nombre de globules rouges, de globules blancs, le taux de sucre dans le sang, le taux de fer dans le sang, etc. sont normales.

Après avoir reçu des résultats d'analyses prescrits par votre médecin, vous pouvez vérifier si ceux-ci sont conformes aux normes biologiques habituelles en vous rendant directement dans la partie concernée, le plus souvent il s'agit du sang. Vous pouvez également vous servir du moteur de recherche inclus dans la page d'accueil et y écrire simplement la constante biologique à propos de laquelle vous désirez connaître les résultats normaux

Avantages de la microchirurgie de la hernie discale.

Avantages de la microchirurgie de la hernie discale.Par rapport à la technique classique chirurgicale de hernie discale qui est le résultat d'un écrasement du disque situé entre deux vertèbres, le traitement micro-chirurgical pour la même indication est une petite révolution.

L'opération classique qui se déroule sous anesthésie générale dure environ 1 h 30. Cette opération consiste à inciser la peau du dos sur une distance allant de 5 à 10 cm au niveau du disque concerné.

L'étape suivante consiste à décoller le muscle lombaire et à effectuer l'ouverture de la vertèbre (ce que l'on appelle une hémi-laminectomie). Ce geste permet de pouvoir accéder au nerf qui est comprimé par la hernie discale.

La troisième étape consiste à retirer la hernie discale proprement dit et à libérer le nerf. Généralement on procède au curetage du disque pour éviter la récidive.

Enfin, le praticien termine l'opération en refermant l'incision après y avoir mis un drain qui permet l'évacuation des déchets liquidien (pus, sang, antiseptique etc.

La technique chirurgicale mini invasive est, quant à elle beaucoup moins lourde, jugez-en.

D'abord cette opération s'effectue sous anesthésie locorégionale ce qui correspond à une anesthésie (de la zone à inciser et de la région).

Puis une radiographie permet de repérer minutieusement la hernie discale.

Grâce à un  microscope le chirurgien incise la peau sur une longueur de seulement 1 cm, très précisément au niveau de la hernie.

L'étape suivante consiste à décoller très légèrement le muscle lombaire de manière à y glisser un minuscule écarteur.

Ce léger écartement des tissus (peau et muscles) permet l'introduction d'un instrument également de petite taille (micro-instrument) qui est inséré entre deux vertèbres.

Grâce à cet instrument minuscule le chirurgien arrive à extraire la hernie à l'origine de la compression du nerf (crural ou sciatique).

Avant de refermer, à l'aide d'un point, cette petite plaie, le chirurgien insère entre les vertèbres une prothèse en polypropylène afin d'éviter le frottement des vertèbres entre elles.

Les avantages de la microchirurgie de la hernie discale, dont la durée ne dépasse pas 20 minutes à peu près, sont énormes par rapport à la technique classique. En effet grâce à cette technique le chirurgien ne touche plus aux vertèbres elles-mêmes ni aux muscles qui soutiennent celles-ci c'est-à-dire les muscles paravertébraux entre autres.

D'autre part les douleurs inhérentes à l'intervention classique sont beaucoup moins présentes car les délabrements cutané (de la peau) et musculaire ainsi qu'osseux sont moins importants.

En dehors du fait que l'intervention ne dépasse pas une demi-heure, que celle-ci ait lieu sous anesthésie locorégionale, il faut également signaler que les douleurs résiduelles ne sont rien en comparaison de ce que supporte le patient quand il subit un traitement chirurgical classique de hernie discale.

En effet, pour soulager ce type de douleurs (le plus souvent insupportables), les médecins ordonnent des antalgiques (antidouleurs) parfois puissants (dérivés de l'opium) et généralement durant une longue période (parfois trois semaines).

Avec la technique micro-chirurgicale, non seulement le patient reprend relativement rapidement ses activités habituelles (15 jours environ), mais la rééducation est beaucoup moins longue.

Si l'efficacité est la même pour les deux procédés, la technique mini invasive permet de réduire énormément l'intensité des douleurs survenant au niveau du rachis lombaire.

Enfin, pour certain cela a de l'importance, la cicatrice inhérente à l'intervention à minima (traitement micro-chirurgical) est beaucoup moins importante que la cicatrice qui a nécessité une incision sur plusieurs centimètres de longueur pour la technique classique.

Alicaments : vrais bienfaits ou fausses promesses ?

Alicaments : vrais bienfaits ou fausses promesses ?Alicaments … qu'est-ce que c'est ?
Apparu dans les années 1990, le mot alicament est issu de la contraction des mots « aliment » et « médicament ». Il ne s'agit pas d'une réalité scientifique : sur le plan réglementaire, un produit appartient soit à la famille des aliments, soit à la famille des médicaments, mais ne peut être les deux à la fois (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments).
Probiotiques, fibres, antioxydants, oméga 3, acides gras, ... L’industrie agroalimentaire nous promet cependant, grâce à des produits "enrichis", santé et plaisir dans un yaourt, une boisson, des céréales, ou un pot de margarine…
Qu’en est-il vraiment de ces promesses ?

Une récente étude de l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire) se propose d’aider le consommateur à démêler le vrai du faux.

Alicaments et compléments alimentaires sous surveillance européenne
Dès 2006 et devant la multiplication de ces nouvelles gammes de produits, le Parlement européen a légiféré. Il a demandé aux industriels de l’agroalimentaire de justifier les prétendues vertus qu’ils apposent sur les emballages des alicaments et des compléments alimentaires, et dans leur communication. En 2008, l’EFSA a entrepris de contrôler les 4637 allégations sur ces produits de plus en plus présents sur le marché européen.
Les résultats concernant les 2758 allégations de santé se rapportant spécifiquement aux alicaments ont été publiés à l’été 2010. Les conclusions concernant les compléments alimentaires seront quant à elles publiées plus tard.

80% de ces allégations ont été jugées infondées
Dossiers incomplets, manque d’arguments crédibles, définitions imprécises du produit ou des bénéfices imputés ont amené l’EFSA à conclure que, pour 80% des dossiers qui lui avaient été soumis, aucun lien de cause à effet n’avait pu être établi entre les produits commercialisés et leurs prétendus bénéfices pour la santé.

6 grandes familles d’alicaments ont été contrôlées
L’EFSA a rendu publiques ses conclusions au travers 341 dossiers correspondants à des types de produits ou d’effets. Ces résultats, assez malaisés à exploiter tels quels, peuvent être synthétisés en 6 grandes catégories d’alicaments.

  • Les probiotiques : aucun effet démontré
Ce sont des micro-organismes (bactéries, levures), conditionnés vivants ou sous forme lyophilisée, qui en colonisant la flore intestinale, amélioreraient le processus digestif ainsi que les défenses immunitaires. Il sont ajoutés à certains yaourts tels que le fameux Bifidus (Bifidobacterium bifidum), à des céréales, ou sont contenus dans des compléments alimentaires.
L’EFSA se montre très critique à leur égard et affirme qu’aucun effet bénéfique sur l’Homme n’a pu être démontré à ce jour.

  • Les produits amaigrissants : seuls quelques substituts de repas tirent leur épingle du jeu
L’EFSA s’est intéressée aux fibres (réputées efficaces contre les graisses et le sucre), à la caféine, et autres plantes qui permettraient de retrouver silhouette mince et ventre plat et enfin aux édulcorants intenses (aspartam, saccharine, acésulfame K).
A l’exception du glucomannane (fibre soluble) et des substituts de repas affichant moins de 250 calories, aucune de ces substances n’a réussi à démontrer son efficacité dans la lutte contre les kilos en trop.

  • Les « bonnes graisses » : globalement utiles
Les conclusions de l’EFSA concernant les alicaments contenant ces « bonnes graisses » sont plutôt positives. En effet, certains Oméga 3 jouent un rôle certain pour assurer un bon fonctionnement cardiaque (notamment l'EPA - acide éicosapentaénoïque, et le DHA - acide docosahexaénoïque), et d’autres molécules se sont avérées efficaces pour réduire le taux de cholestérol dans le sang (Oméga 3 - acide alpha-linolénique, Oméga 6 - acide linoléique, stérols et stanols végétaux).

  • Les fibres : elles ne sont pas toutes efficaces
Seules les fibres contenues dans certaines céréales (son de blé, orge, seigle et avoine) ont un effet bénéfique sur le transit intestinal. Elles accélèrent la vitesse du transit et stimulent les contractions de l’intestin (péristaltisme). Quant aux fibres contenues dans les fruits (ananas, pomme, pruneaux, etc ...), leur efficacité n’a pas pu être démontrée.

  • Les antioxydants : aucune preuve de leur efficacité
Ils auraient comme vertu de protéger les cellules et leurs composants (ADN, protéines) du vieillissement (oxydation). On sait que les vitamines B2, C et E, ainsi que le sélénium, le cuivre, le manganèse, le zinc et les polyphénols de l’huile d’olive, possèdent des vertus antioxydantes sur les protéines et les lipides. Cependant, l’EFSA affirme qu’à ce jour, et avec un recul d’une trentaine d’années, on ne peut pas faire de lien entre un effet antioxydant et la protection de l’organisme contre le vieillissement, ou l’allongement de l'espérance de vie.

  • Les alicaments destinés aux enfants : ils ne remplacent pas une alimentation équilibrée
Jouant sur la légitime inquiétude des parents à l’égard de la santé de leurs enfants, les industriels de l’agroalimentaire n’ont pas tardé à développer de nouvelles gammes de produits. Des alicaments promettant un meilleur développement du cerveau, de la mémoire, de la concentration, de la coordination psychomotrice ou des capacités d’apprentissage ont ainsi vite colonisé les rayons des grandes surfaces.
La Commission Européenne n’a pas tardé à réagir, en rejetant toutes les allégations de santé ayant été réfutées par l’EFSA. Ainsi, lait infantile aux probiotiques ajoutés et autres compléments alimentaires enrichis en acide gras ont dû revoir leur copie. Tout comme un célèbre chocolat qui n’a pas réussi à prouver qu’il aidait les enfants à grandir ...
La conclusion de l’EFSA sur ce chapitre est que les parents doivent veiller à varier et équilibrer l’alimentation de leurs enfants, seuls véritables garants d’un bon développement.

Vers une réforme de l’étiquetage
Le 6 juillet 2011, une loi a été votée par le Parlement européen, et sera applicable dès 2014.
Cette nouvelle loi va rendre obligatoire l’affichage de 7 informations nutritionnelles sur les emballages alimentaires. Devront désormais figurer la valeur énergétique, mais aussi les quantités de sucre, de sel, de glucides, de protéines, de lipides et d’acide gras saturés. Figureront aussi des indications sur l’éventuelle présence d’allergènes.
Concernant la viande de porc, de mouton ou de volaille, le pays d’origine devra être indiqué, comme cela est déjà obligatoire pour la viande bovine.

Rien ne remplace une alimentation équilibrée
Une alimentation variée et équilibrée, des rations adaptées à l'âge et à l'activité, voilà les règles de bon sens qui doivent prévaloir au quotidien.
Bien sûr, consommer des yaourts, des fruits et légumes, des céréales, ... font partie des bonnes habitudes à adopter. Mais faut-il pour autant choisir les produits "enrichis" qui nous promettent une action sur notre santé ?
N'oublions pas que si un aliment avait un effet thérapeutique, il passerait alors dans la catégorie "médicament" et serait dès lors identifié comme tel.