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lundi 17 octobre 2011

Football : gare à la casse !

Blessures, traumatismes, entorses…
A quoi s’exposent les footballeurs d’aujourd’hui ?

Après une fin de championnat palpitante et une finale de Coupe d’Europe de rêve, les footballeurs sont soumis à des rythmes infernaux qui augment les risques de blessures. A l’approche de la Coupe du Monde, Doctissimo fait le point sur ces dangers avec des experts reconnus comme Guy Roux, Christian Schmidt du Stade Rennais ou Guy Bellier chirurgien orthopédiste.
Comment éviter la casse ? Les dangers sont-ils plus importants aujourd’hui ? Quels sont les menaces pour les sportifs amateurs ?… Toutes les réponses avec des experts renommés.

Plus de fatigue mais moins de violence

FootballEntre 60 et 70 matchs par saison, auxquels il faut ajouter les heures d’entraînement quotidien… L’organisme des footballeurs professionnels est mis à rude épreuve, comme le confirme Christian Schmidt, préparateur physique du Stade Rennais : "Le facteur de risque le plus important est certainement la fréquence des compétitions. Certains footballeurs jouent tous les 3 jours. Ce qui d’une part fragilise les organismes et d’autre part les expose à davantage de contacts". Et cette année encore, les blessures ont été nombreuses sur le carré vert… "Sur près de 315 joueurs de Ligue 1 dont plus de 75 jouant en équipe nationale (française ou étrangère), plus de 163 traumatismes musculaires et articulaires ont été relevés dont 6 ruptures du ligament croisé antérieur, l’un des traumatismes les plus invalidants pour un joueur" précise le Dr Guy Bellier, chirurgien orthopédiste et membre de la société française de chirurgie orthopédique et traumatologique (Sofcot).
Les footballeurs sont-ils plus en danger aujourd’hui qu’il y a quelques années ? Les avis sont partagés. Si d’un côté les matchs sont plus fréquents ; de l’autre, le jeu s’est nettement adouci. Un coup d’oeil à un PSG-OM des années 80 suffit à voir l’influence de la nouvelle rigueur arbitrale sur le comportement des joueurs. Une tendance soulignée par Guy Roux, conseiller pour la formation et les jeunes à la Ligue de football professionnelle et ancien entraîneur du club d’Auxerre "En France, le football professionnel est de moins en moins violent et de plus en plus policé depuis la Coupe du monde de 1998. Il n’y a plus de brutalités qui se traduisent par des jambes cassées". Malgré ce jeu moins dur, on recense encore de nombreuses blessures.

Comment éviter la casse

Selon Christian Schmidt, les blessures sont principalement liées aux chocs entre joueurs, aux tacles, à une mauvaise réception lors d’un saut pouvant entraîner une entorse de la cheville ou une blessure au genou, à un blocage lors d’une rotation sur une jambe. Un déficit musculaire peut aussi favoriser ces accidents. Selon Guy Roux, "la blessure à la mode est la rupture des ligaments croisés antérieurs. On enregistre également régulièrement des entorses de la cheville. Les fractures du poignet ou de l’épaule ne sont pas rares non plus. Chez les gardiens de but, on observe des fractures au niveau des doigts". Pour en savoir plus sur ces principaux risques découvrez notre rubrique "Les dix dangers du football".
Pour éviter cette casse, une bonne préparation physique s’impose. Renforcer l’ossature musculaire autour des articulations (en particulier du genou) est un objectif des préparateurs physiques. Mais lorsque l’accident survient, les progrès techniques permettent aujourd’hui des miracles.

Des techniques de plus en plus efficaces

"Les délais de guérison sont beaucoup plus rapides aujourd’hui. Just Fontaine, par exemple, au début des années 60, aurait pu rejouer avec les méthodes de soins actuelles, sans compter les outils de récupération utilisés dans les clubs" nous confirme Guy Roux. Ainsi, le délai d’indisponibilité est souvent revu à la baisse.

Goûts , cultures et croyances

Hommes et femmes ont-ils les mêmes goûts ?

La nourriture n'est pas uniquement du carburant pour notre organisme, c'est également un véritable plaisir. Pourtant, pas toujours évident d'éveiller les papilles des plus petits et de les initier à la gastronomie. Et si l'on apprenait à goûter ?
Le goût, c'est (surtout) dans la tête ! Tel pourrait être le postulat de départ de l'éducation au goût. Car contrairement aux idées reçues, "il n'y pas de bons ou de mauvais aliments" affirment de concert Cyrille Schwartz, Directeur de la Semaine du Goût, et Patrick Mac Leod, Président de l'Institut du Goût à Paris.

Education au goût : ce que nous explique la science

Semaine du goûtLe sens gustatif se développe dès le stade embryonnaire et d'un point de vue génétique, nous sommes tous différents face au goût. Cette diversité est due aux récepteurs qui se trouvent dans les papilles et dont le nombre et la qualité varient d'une personne à l'autre.
Mais quand on parle de goût, il est important de bien faire la différence entre deux choses, souligne Patrick Mac Leod :
  • Le "goût de" qui est acquis et constant. Un "goût de" que l'on perçoit avec ses papilles ;
  • Le "goût pour" qui est acquis à travers son vécu, qui correspond à ce que l'on va aimer ou pas. Ce "goût pour" est conditionné par l'association que l'on fait entre un aliment et le contexte de sa dégustation.
Le "goût de", déterminé par la génétique, va nous permettre de percevoir, de sentir un goût. Mais ce n'est pas lui qui nous fait dire si l'on aime ou pas un aliment. "C'est ce que l'on va projeter sur cet aliment qui nous fera l'aimer ou pas", continue M. Mac Leod. Cela signifie-t-il pour autant que nous avons tous le même potentiel à aimer toutes sortes d'aliments ? "La seule chose que l'on est programmé à aimer, c'est le sucre. Pour le reste, on va apprendre à les aimer", nous confie le scientifique.
Existe-t-il des différences hommes-femmes ? "Il n'existe pas de différences hommes-femmes pour la simple raison que l'on sait désormais que le chromosome X ne porte aucun récepteur goût/odeur", explique le scientifique.
D'où vient l'aversion de certaines personnes pour l'amertume ? Là encore, il s'agit d'une question de récepteurs. On se trouve plus dans une réaction mécanique que gustative : "ce qui se passe avec l'amer, explique Patrick Mac Leod, c'est que certains récepteurs vont bloquer la déglutition. Et comme le nombre et la qualité de ces récepteurs sont différents d'une personne à une autre, le degré d'amertume ne sera pas le même et la réaction de rejet ne sera pas la même non plus". C'est cette réaction de rejet qui fera que l'on aime ou pas le pamplemousse, par exemple.

Le goût : un art qui se nourrit de nos souvenirs

"Le goût n'est pas dans l'aliment, la chose mais dans la personne". A la lumière de cette déclaration du professionnel du goût, on comprend mieux l'importance du contexte émotionnel lors de la dégustation, dont nous parle Cyrille Schwartz. "Si on né avec un ADN gustatif et olfactif propre, l'éducation au goût va se faire, elle, principalement par l'environnement" souligne le Directeur de la Semaine du Goût.
D'où l'importance du contexte d'apprentissage car le goût ne se suffit pas à lui-même. Il fait appel aux autres sens et fait partie de notre histoire. Il doit entrer dans notre mémoire et être associé à la notion "d'agréable". "Si l'on a été malade après avoir mangé des huîtres ou des œufs, on va basculer vers la détestation" illustre Patrick Mac Leod.

dimanche 16 octobre 2011

Le top 10 des aliments les plus riches en oméga-3


Le top 10 des aliments les plus riches en oméga-3
Aujourd’hui, tout le monde sait que les poissons sont riches en oméga-3. Mais ce ne sont pas les seuls aliments pouvant contribuer à nos apports quotidiens. Voici les 10 aliments les plus riches en oméga-3, à mettre au menu régulièrement pour faire à coup sûr le plein d’oméga-3 !



Le foie de morue, riche en oméga-3

Véritable concentré d’oméga-3, l’huile de foie de morue était utilisée autrefois à raison d’une petite cuillère pour reprendre des forces. Aujourd’hui, on peut raisonnablement s’offrir de temps en temps un petit toast de foie de morue. En plus, c’est délicieux !

L’huile de colza, riche en oméga-3

L’huile de colza est l’huile la plus équilibrée avec un rapport oméga-3 / oméga-6 d’environ 1/2, alors que l’on recommande d’être en dessous de 1/5.
Si son goût n’est pas apprécié, on recommande de mélanger l’huile de colza avec de l’huile d’olive, très goûteuse, et considérée comme neutre. Idéalement, ce mélange est à utiliser à la place des autres huiles riches en oméga-6, soit l'huile de tournesol, d’arachide, de maïs, de palme…

Le calendrier des vaccinations


Le calendrier des vaccinations
Sommaire
  • Avant 1 mois : BCG
  • A partir de 2 mois : vaccins...
  • Hépatite B
  • A partir de 12 mois : ROR...
  • Vers 16-18 mois : DTCPHib
  • A 6 ans
  • Entre 11 et 13 ans
  • A partir de 14 ans
  • Entre 16 et 18 ans
  • A partir de 18 ans
  • A partir de 65 ans
  • La coqueluche
  • La varicelle
  • La grippe
La vaccination permet de protéger les populations de deux manières : d’une part individuellement, chaque personne vaccinée est protégée contre la maladie correspondante, d’autre part collectivement en diminuant petit à petit le nombre de personnes atteintes jusqu’à l’éradication de la maladie. Les politiques de vaccinations peuvent s’établir à l’échelle nationale ou internationale et se modifier à tout moment en fonction des résultats des différents instituts de veilles sanitaires.

En France, certaines vaccinations sont obligatoires, d’autres sont très fortement recommandées, d’autres encore ne sont recommandées que dans des situations particulières.



Avant 1 mois : BCG


Le BCG est la vaccination contre la tuberculose. Il n'est désormais plus obligatoire, mais en revanche fortement recommandé chez les enfants vivant dans un milieu à risque élevé de tuberculose (enfant né dans un pays de forte endémie tuberculeuse, enfant dont au moins un des parents est originaire de l'un de ces pays, enfant vivant dans des conditions de logement défavorables... enfant résidant en Guyane et en Ile-de-France !).

Une seule injection est faite, aucun rappel n’est exigé.

Chez les enfants non vaccinés et jugés à risque peuvent bénéficier du BCG jusqu'à l'âge de 15 ans.